L’OBML cherche de nouveaux officiels
Les officiels sont une denrée rare, tous sports confondus. Leur travail n’est pas facile, mais ils sont tout de même indispensables au bon fonctionnement d’une partie et à l’application des règles de jeu.
À quelques semaines du début de la prochaine saison de baseball, l’Organisation du baseball mineur de Louiseville (OBML) tente de recruter de nouveaux officiels pour répondre à ses besoins.
Par différents moyens, l’OBML tente de convaincre les passionnés de baseball de découvrir le monde de l’arbitrage et de s’impliquer en temps qu’officiel dans une organisation dynamique et en santé. «C’est toujours un défi de recruter de nouveaux arbitres à chaque année. Nous avons déjà fait quelques interventions à ce niveau-là, mais nous n’en avons pas plus», souligne Martin Fréchette, responsable des officiels et des marqueurs.
En 2020, l’Organisation du baseball mineur de Louiseville pouvait compter sur sept officiels. L’un d’eux n’est pas de retour avec l’organisation cette année. «Idéalement, il nous faudrait 10 officiels à Louiseville. La saison dernière, j’ai régulièrement dû faire appel à mes collègues des autres associations pour en avoir lors des parties disputées chez nous. Ça fonctionne bien, mais on doit s’organiser à l’avance. Par contre, ça engendre des coûts supplémentaires pour l’organisation au niveau des déplacements des arbitres», raconte M. Fréchette. «Ce n’est pas évident non plus parce que les officiels sont souvent des joueurs ou des entraîneurs. Les disponibilités sont donc plus restreintes», ajoute-t-il.
Ainsi, l’OBML invite les adolescents et les adultes ayant un intérêt et une bonne connaissance du baseball à devenir officiel. Parmi les incitatifs associés à cet emploi occasionnel, Martin Fréchette rapporte que le salaire a été revu à la hausse, la formation théorique se donne en ligne et les possibilités d’avancement sont nombreuses. «Ça dépend toujours de l’intérêt de la personne, mais les échelons peuvent se gravir quand même rapidement», fait-il valoir.
L’âge minimal pour devenir officiel est 13 ans. Une formation est également offerte sur le terrain afin de pratiquer la mécanique et les déplacements. «C’est ouvert aux garçons comme aux filles. Ça peut aussi être des adultes qui ont du temps de libre. Ça peut être quelqu’un qui a déjà joué au baseball, qui a déjà entraîné une équipe ou qui a déjà arbitré dans le passé et qui aurait le goût de revenir», mentionne le responsable.
Pour assurer l’intégration et le développement de ses arbitres, l’Organisation du baseball mineur de Louiseville mise sur un système de parrainage. «On offre un bel encadrement. On a de bons vétérans à Louiseville qui font de la supervision. De plus, on jumèle des vétérans avec des recrues. C’est rassurant et sécurisant pour les jeunes qui débutent», croit M. Fréchette.
Sur le plan personnel, les officiels vivent une nouvelle expérience qui les fera assurément grandir. «L’arbitrage est une belle école de vie. La personne qui s’implique comme arbitre apprend à avoir des responsabilités, à travailler en équipe et à prendre des décisions. C’est quelque chose qui se met très bien dans un curriculum vitae. Ça démontre que la personne a développé son autonomie et une certaine assurance. Les arbitres en Mauricie, c’est une grande famille», termine-t-il.
Toute personne intéressée à devenir arbitre peut communiquer avec Martin Fréchette par téléphone au 819-696-2159.