Mailloux marque en prolongation et le Rocket renverse les Americans 3-2
ROCHESTER — En début de semaine, l’entraîneur-chef Pascal Vincent et l’attaquant Alex Barré-Boulet ont été questionnés sur les difficultés de l’avantage numérique du Rocket de Laval à l’étranger depuis le début de la saison. Mercredi soir, Barré-Boulet a pris les moyens pour clore le sujet.
Barré-Boulet a touché la cible lors d’une supériorité numérique en troisième période et a participé au filet victorieux de Logan Mailloux en prolongation, également lors d’un avantage numérique, dans une victoire de 3-2 du Rocket face aux Americans de Rochester au Blue Cross Arena.
Le Rocket s’est retrouvé avec un joueur en plus à la suite d’une punition pour obstruction à l’endroit de Konsta Helenius dans le territoire lavallois, avec 1:44 à écouler à la période additionnelle.
Vincent a alors fait appel à Barré-Boulet, Mailloux, Owen Beck et Joshua Roy pour cet avantage numérique à quatre contre trois.
Les quatre joueurs du Rocket ont maintenu la pression en territoire adverse et Mailloux, qui avait participé au filet de Barré-Boulet, a mis fin au match grâce à un tir du haut de l’enclave, avec 21 secondes à jouer.
Luke Tuch, également en troisième période, a marqué l’autre but du Rocket, qui a obtenu 25 tirs en direction du gardien Michael Houser.
De ces 25 tirs, le Rocket en a totalisé 11 au troisième vingt, soit autant que lors des deux premiers engagements, additionnés. Après 40 minutes, les Americans avaient dirigé 24 rondelles vers Jakub Dobes.
«En première et en deuxième (période), peut-être que nos joueurs avaient un petit peu trop de respect pour leurs habiletés, car il n’y a aucun doute que c’est la meilleure équipe offensive qu’on a vue jusqu’à présent. Leur transition est la meilleure dans la ligue au niveau des statistiques», a observé Vincent.
«Mais quand on s’est mis à patiner et à gagner ces batailles (à un contre un) en troisième période, on a vu un autre visage, et j’ai aimé comment on a répondu en troisième», a ajouté Vincent.
Graham Slaggert, au deuxième vingt, et Anton Wahlberg, en troisième période, ont déjoué la vigilance de Dobes, qui a fait face à 31 tirs.
Le Rocket a pu compter sur le retour de l’attaquant Jared Davidson après une absence de trois matchs.
Le Rocket poursuivra son périple à l’étranger en rendant visite, vendredi, au Crunch de Syracuse.
Le lendemain, le Rocket sera de retour à Rochester pour y compléter sa séquence de cinq parties sur les glaces rivales.
Dobes se montre solide
Le Rocket a connu un laborieux début de match et à l’exception de quelques rares occasions de marquer, très espacées d’ailleurs, la formation lavalloise n’a jamais réussi à s’imposer pendant le premier vingt.
Dobes a cependant fermé la porte à chacune des menaces des Americans et le Rocket a pu rentrer au vestiaire avec un score de 0-0 malgré un avantage de 14-4 pour les Americans au chapitre des tirs au but.
Il n’y avait pas quatre minutes d’écoulées au match que les Americans comptaient déjà quatre tirs au but. Ils en ont ajouté quatre autres pendant une punition mineure à Florian Xhekaj.
Dobes a réalisé son meilleur arrêt sur un tir de réception de Brett Murray alors qu’il restait six secondes à une punition à Beck.
Malgré ses quatre maigres tirs, le Rocket a eu de bonnes chances de briser l’égalité, notamment Laurent Dauphin, tôt au premier vingt, et Tuch, pendant la dernière minute. Mais en chaque occasion, Houser a réalisé de beaux arrêts.
Le Rocket a offert du jeu un peu plus inspiré en première moitié de deuxième période, malgré le fait qu’il ait dû jouer à court d’un homme en deux autres occasions.
Sean Farrell est venu près de mettre fin à sa disette en décochant deux tirs à bout portant, coup sur coup, que Houser a stoppés habilement.
Les Americans ont finalement brisé l’égalité à 12:16 de la période médiane grâce à Slaggert, qui a marqué de l’embouchure du filet après avoir reçu une passe de Brendan Warren.
Le Rocket a repris vie au tout début de la troisième période et a créé l’égalité à 2:59 grâce au but de Tuch, à l’aide d’un tir du cercle droit de mise en jeu.
Puis, à peu près du même endroit, Barré-Boulet a battu Houser à 9:31 d’un tir sur réception après avoir reçu une passe latérale de Mailloux.
Mais l’avance du Rocket n’a duré que 13 secondes. Wahlberg a sauté sur une rondelle libre devant le filet de Dobes, après que le gardien du Rocket eut été incapable de l’immobiliser sous sa mitaine.
Ce but aurait pu couper les jambes des joueurs du Rocket, ce qui n’a finalement pas été le cas, a mentionné Vincent.
«Un drôle de jeu, mais c’était un moment important pour nous parce que j’observais comment les joueurs allaient réagir. Et ils ont bien réagi. Et à partir de là, je pense qu’on était la meilleure équipe sur la glace.»