Popularité grandissante pour le Vestiaire des Dames charitables
LOUISEVILLE. Le Vestiaire de Saint-Antoine-de-Padoue administré par les Dames charitables se situe au sous-sol de l’église de Louiseville. Dans le même principe qu’une friperie, le Vestiaire propose une grande variété d’items de seconde main. D’après ses gestionnaires, l’initiative gagne significativement en popularité depuis les dernières années.
« Il y a un line-up le matin. Ça, ce sont les habitués. Il doit y avoir 100 personnes qui passent entre 6h30 et 8h », souligne Lise Pichette Lessard, responsable bénévole du Vestiaire. Le lieu est en effet ouvert tous les jeudis de 6h30 à 15h. On y retrouve des objets divers à des prix dérisoires comme des items pour enfants, des vêtements pour hommes et femmes, des souliers, des bottes, des décorations, des accessoires variés, etc.
« Il y a toute sorte de monde. Il n’y a pas nécessairement de riches ou de pauvres! Ceux qui ont de l’argent et qui viennent se disent qu’ils aident leur population. Ceux qui en moins, ils viennent parce qu’ils en ont besoin. Il n’y a aucune gêne ici », affirme la responsable du Vestiaire.
Lise Pichette Lessard remarque également au niveau de la clientèle de plus en plus de nouveaux arrivants, ou encore, des gens de l’extérieur de la région. « Ça se fait vraiment de bouche à oreille parce qu’on n’a pas de site Web, on n’est pas affiché », constate la bénévole.
L’approvisionnement du Vestiaire s’effectue grâce aux dons recueillis de la population. Un tri méticuleux est ensuite exécuté afin de conserver uniquement des items de qualité. « Nous autres, on fait un tri. Que ce soit brisé ou taché, on ne les garde pas. Il y a une compagnie qui vient ramasser ces choses-là », explique Lise Pichette Lessard.
Autrefois nommé l’Ouvroir, le Vestiaire de Saint-Antoine-de-Padoue des Dames charitables apparait comme ayant pris du gallon dans les dernières années comme l’observe la présidente des Dames charitables, Claire Larouche. « Depuis que Lise est ici, ça a beaucoup augmenté. Elle est accueillante, ouverte et chaleureuse. L’atmosphère a changé. Ça se ressent dans la fréquentation et les revenus ».
Elle poursuit, « ça va bien financièrement, ça a toujours augmenté donc on est capable d’aider. Moi j’ai toujours dit »on n’est pas là pour faire de l’argent ». Le Vestiaire va bien alors on amasse les dons et on est capable d’aider. Ça nous permet de diversifier notre aide aussi ». Les ventes du Vestiaire apparaissent ainsi comme étant la principale source de revenus des Dames charitables.
L’organisme contribue financièrement à divers projets dans la communauté, aide le Fonds Gérard-Morin et plusieurs autres organisations dans le besoin. Leur principale dépense annuelle s’avère être les paniers de Noël, implication signature des Dames charitables de Louiseville.
Historique des Dames charitables
L’Association des Dames charitables est officiellement reconnue par le pape comme œuvre de charité en 1898. « Le but était de soutenir et d’aider les religieuses dans leur œuvre charitable. Les Dames charitables de Louiseville travaillaient avec les sœurs de la Providence », explique la présidente.
Le nom complet de l’organisme se nomme ainsi l’Association des Dames charitables (service d’assistance Émilie-Gamelin). Après plus de 125 ans d’existence, leur mission demeure d’aider les gens dans le besoin.
« Le but c’est toujours d’aider les personnes démunies, les personnes qui en ont besoin dans notre localité », souligne Claire Larouche.
Claire Larouche, présidente de l’Association des Dames charitables travaille à trouver de la relève pour assurer la pérennité de l’organisme, autant du côté du conseil d’administration que des bénévoles. Elle souligne somme toute qu’il s’agit d’un défi de taille.
Actuellement, les membres du CA sont Maud Mayrand (vice-présidente), Christiane Boudreault (trésorière), Gilberte Bergeron Lessard (secrétaire), Gisèle St-Cyr (administratrice), Huguette Trudel Deschênes (administratrice) et Cécile Lambert Lacharité (administratrice).