La MRC de Maskinongé en vedette dans le dernier Empreintes
HISTOIRE. Empreintes, la revue d’histoire de la Mauricie et du Centre-du-Québec, consacre son 15e numéro à la MRC de Maskinongé.
Avec en page frontispice une photo des maisons en brique rouge de Yamachiche, il allait de soi que la revue de prestige consacre la majorité de ses textes, sept sur onze, à ce territoire colonisé il y a plus de trois cents ans. C’est l’historien Pierre Lanthier qui a coordonné le travail d’une dizaine d’auteurs derrière ce dernier numéro.
C’est à la Maison général Le Brun, à Maskinongé, que les artisans de la revue ont procédé à son dévoilement en présence notamment de quelques auteurs des textes. C’est d’ailleurs sous la présidence d’honneur du maire de Yamachiche et préfet de la MRC de Maskinongé, Paul Carbonneau, que l’événement s’est déroulé.
Les articles relatifs à la MRC de Maskinongé portent sur le centième anniversaire de naissance de l’artiste louisevilloise de réputation internationale, Madeleine Ferron (Jennifer St-Yves Lambert); sur un des pionniers du territoire, Joseph Petit dit Bruno, ancêtre de plusieurs descendants Bruneau aujourd’hui (Nicole Bruneau); sur Elizabeth Wilkinson, seigneuresse de Yamachiche (François Roy et Julie Miller); sur Augustin Magwawah8do, chasseur abénaki et pionnier de Saint-Alexis-des-Monts (Mario Robert); sur les paysages de la MRC de Maskinongé et de leur riche patrimoine évolutif (Charline Gauthier); sur les frères Joseph et Georges-Félix Héroux, de Yamachiche, qui ont construit des dizaines d’églises et de presbytères en Mauricie (André Désaulniers et Jacques Boisvert); et enfin, sur le comté de Maskinongé dont on se demande s’il était un microcosme de la société canadienne-française de l’époque de la fin XIXe siège et début XXe siècle (Frédéric Parent).
On peut s’abonner à la revue Empreintes au coût de 16$ par année en se rendant sur leur site web www.empreintes.cieq.ca Deux numéros sont publiés annuellement et le prochain aura lieu en décembre prochain et portera sur la région de Bécancour.
Depuis son premier numéro lancé en juillet 2017, Empreintes a ouvert ses pages à près d’une centaine d’auteurs. Pour se financer, la revue peut compter sur une centaine de donateurs dont les noms sont inscrits à la fin de chaque numéro.