Entre soleil et pluie : une 44e édition réussie
LOUISEVILLE. Le Festival de la galette sarrasin de Louiseville s’est conclu avec la traditionnelle parade le dimanche 8 octobre dernier. Ce fut une édition satisfaisante selon André Auger, président de l’évènement.
C’est une alternance de soleil et de pluie qui a teinté la parade du Festival cette année. Cette variation de température a réduit la foule, ainsi que le nombre d’unités devant initialement participer au défilé. « Pour la parade, on n’avait pas loin de 160 unités au départ, mais avec la pluie on a fini avec une soixantaine. Ça aurait été la plus grosse parade qu’on aurait jamais eue! », raconte-t-il. « Peu importe ce qu’on offre à l’extérieur, c’est toujours la température qui détermine l’achalandage ».
En ouverture de la parade, on retrouvait la troupe de marcheurs belges et leurs uniformes inspirés du début des années 1800. « Les marcheurs de Belgique, ils étaient quand même une trentaine, puis il fallait en prendre soin ». En effet, cette troupe qui a participé à l’ensemble des festivités représente une belle fierté pour André Auger, ainsi que Michel Ringuette, meunier et porte-parole de l’évènement.
Le président du Festival affiche une satisfaction à l’endroit de la 44e édition. « La moyenne des deux semaines, c’est très bon. La première, on a eu une semaine de rêve et ça arrive rarement. Les marchands et les foodtrucks ont fait des ventes records! Il y en a que ça fait 20 ans qui viennent et ça a été leur meilleure fin de semaine en 20 ans », témoigne-t-il.
Les spectacles de la programmation ont su ravir les foules, bien que les installations du Festival étaient en mesure d’accueillir plus de personnes.
« L’envers de la médaille, c’est que quand il fait beau comme ça, les gens sont dans la rue, puis même s’il y a de bons spectacles dans les chapiteaux, les gens y vont un peu moins parce qu’ils se promènent dans les rues. La deuxième fin de semaine, ça a été l’inverse. Il y avait moins de gens dans la rue, mais nos chapiteaux étaient pleins de monde ».
À l’aube du 45e Festival de la galette sarrasin, monsieur Auger ne s’en cache pas : plusieurs défis attendent l’équipe de l’évènement. « Depuis la pandémie, tout est très dispendieux. On n’arrive pas à négocier des prix et ce n’est pas très encourageant. C’est dispendieux et on n’a pas plus de profit comme tel ».
Il y aura dans les prochaines semaines plus de détails concernant l’achalandage des deux semaines du Festival.