La SPA Mauricie de plus en plus sollicitée
De plus en plus de villes et municipalités font appel à la SPA Mauricie pour appliquer la réglementation municipale sur la garde d’animaux de compagnie. En quatre ans, le nombre de partenariats avec les conseils municipaux a bondi, passant de quatre à plus d’une vingtaine.
Parmi les territoires desservis, on retrouve les villes de Trois-Rivières, Shawinigan et Louiseville. À cela s’ajoutent plusieurs municipalités, dont Saint-Boniface, Yamachiche, Saint-Sévère, Saint-Sylvère et Sainte-Marie-de-Blandford.
«Depuis mon entrée en poste, en 2016, on a franchi un pas de géant, constate Marco Champagne, directeur général de la SPA Mauricie. Dès mon arrivée, j’ai multiplié les rencontres avec les élus et les directeurs généraux. Notre objectif, c’est de desservir tout le territoire de la Mauricie et les MRC de Bécancour et Nicolet-Yamaska.»
Depuis l’entrée en vigueur, en mars dernier, de la Loi sur l’encadrement des chiens, M. Champagne remarque un engouement pour le service. «Cette nouvelle loi nous a grandement aidés à faire connaître notre service. On a signé avec plusieurs municipalités depuis et d’autres sont sur le point de le faire. On a une grande percée dans la MRC de Bécancour et la MRC de Mékinac», soutient le directeur général de la SPA.
Rappelons que la ministre de la Sécurité publique avait annoncé, en décembre 2019, que la Loi serait effective à partir du mois de mars. À la suite de cette annonce, l’équipe de la SPA Mauricie avait informé les villes et municipalités de son désir de collaboration.
«On a offert nos services à l’ensemble des villes et municipalités et plusieurs d’entre elles nous ont répondu positivement, mentionne M. Champagne. On a aussi tenu une séance d’information pour les accompagner dans l’application de la Loi.»
Le rôle de la SPA
Lorsqu’elle devient partenaire avec une ville ou une municipalité, le rôle de la SPA Mauricie consiste à appliquer la réglementation municipale votée par le conseil.
«La première étape, c’est la plainte du citoyen, indique M. Champagne. C’est le point de départ. Ça nous prend ça pour qu’on puisse intervenir. À partir de là, on enclenche le processus. Par exemple, si un chien a mordu, il y a mise en quarantaine du chien et une évaluation comportementale faite par notre médecin vétérinaire.»
«Si le chien et son propriétaire ne se présentent pas au rendez-vous, on a un pouvoir de saisie de l’animal pour le soumettre à l’évaluation, ajoute M. Champagne. Après, notre vétérinaire fait son rapport d’expertise. Ce rapport est remis au propriétaire du chien et à la Municipalité. Le médecin vétérinaire va faire des recommandations, mais c’est la Municipalité qui décide. Le chien pourrait être déclaré dangereux ou même être euthanasié dans les cas les plus graves. Ça pourrait aussi être toute autre mesure. La Municipalité a plein pouvoir sur la décision et nous, on va appliquer la décision.»
L’an dernier seulement, l’équipe de la SPA Mauricie a fait plus de 1 000 interventions dans le but de faire respecter un règlement municipal. De ce nombre, moins de 200 constats d’infraction ont été donnés. Ceux-ci ne sont pas remis à la première intervention, mais plutôt en cas de récidive.