Les bénéfices d’un mode de vie actif
On entend partout et tout le temps que l’activité physique, c’est bon pour la santé. Mais concrètement, qu’est-ce que ça peut vraiment nous apporter? Faut-il s’entraîner comme un athlète olympique pour en retirer des bienfaits? Je vous propose un petit tour d’horizon des bénéfices de la pratique régulière d’activités physiques et des normes en matière de durée et d’intensité pour en maximiser les effets positifs.
C’est surtout à cause de son action préventive sur les maladies cardiovasculaires que la lutte contre la sédentarité s’avère si importante en santé publique. En effet, on sait que le risque d’être affecté d’une de ces maladies (angine, insuffisance cardiaque, infarctus…) ou d’en mourir est environ 80 % plus élevé chez les sédentaires que chez les personnes actives. Les risques de surcharge pondérale et les probabilités de développer d’autres maladies chroniques, telles que le diabète de type II et l’hypertension artérielle, sont également plus élevés. La santé osseuse des personnes inactives est aussi moins bonne, ce qui augmente les risques d’ostéoporose et de fractures avec le vieillissement, et on sait que la pratique régulière d’activités physiques peut réduire les risques de certains cancers.
Mais l’activité physique n’a pas que des bienfaits sur la santé physique. Elle contribue également à la santé mentale et émotionnelle. Il est prouvé qu’un mode de vie actif améliore l’humeur et réduit les niveaux de stress et d’anxiété. Il contribue aussi à l’attention et à la concentration, ce qui améliore les performances à l’école ou au travail. L’activité physique régulière entraîne également le développement des différentes qualités physiques (force, puissance, endurance, flexibilité, équilibre), ce qui permet aux gens qui la pratiquent de demeurer fonctionnels plus longtemps dans l’accomplissement des tâches de la vie quotidienne telles que monter les escaliers, transporter les sacs d’épicerie, jouer avec les enfants ou attacher ses souliers.
Quels types d’activités, combien de temps?
La bonne nouvelle, c’est qu’en matière d’activités physiques, en faire un peu, c’est déjà beaucoup. Jusqu’à un certain point, plus on bouge et plus on en retire des bénéfices. Cependant, les améliorations les plus importantes pour la santé sont constatées lorsqu’on passe de zéro à 200 minutes d’activités par semaine. Par la suite, la progression est beaucoup plus lente. Les directives canadiennes en matière d’activité physique suggèrent que les adultes devraient pratiquer 150 minutes d’activités physiques d’intensité moyenne (marche rapide, cyclisme, patinage) à élever (jogging, ski de fond, match de tennis enlevé) toutes les semaines. Ces minutes peuvent être accumulées à l’aide de plusieurs périodes aussi courtes que dix minutes chacune. Il ne faut pas oublier que l’activité physique ne correspond pas nécessairement au sport. Jardiner, faire le ménage ou marcher pour se rendre au travail sont des activités d’intensité légère tout à fait valables pour commencer. Le plus important, c’est de choisir une activité qui nous plaît et qu’on a du plaisir à pratiquer.
Quelques études ont montré une association entre le niveau d’activité physique à l’enfance ou l’adolescence et celui à l’âge adulte. Ainsi, on peut penser que la santé des adultes de demain est fortement liée aux facteurs actuels incitant les jeunes à adopter un mode de vie sain qui ne sera pas interrompu plus tard. Pour favoriser leur santé, les enfants et les adolescents devraient faire chaque jour au moins 60 minutes d’activités physiques d’intensité moyenne à élever afin de développer leurs habiletés motrices et de vivre des expériences positives qui les amèneront à bouger toute leur vie durant.
Pourquoi ne pas planifier une sortie (ou plusieurs) pour bouger en famille pendant les vacances? Tout le monde en sortira gagnant!