Un réseau de professionnels de la santé mis sur pied
Un psychoéducateur est présentement en plein recrutement de professionnels dans le réseau de la santé pour poursuivre le démarrage d’une entreprise privée visant à offrir des services aux familles et aux individus de la Mauricie et du Centre-du-Québec.
Fondée en 2015, l’entreprise IMPÉC a été officiellement incorporée le 8 novembre dernier et commence tout juste à battre des ailes.
Comme l’explique son fondateur, Raphaël Blais, IMPÉC a pour objectif de mettre au point un réseau de personnes travaillant dans le domaine de la santé physique, psychologique et sociale. Il espère recruter des professionnels de la santé tels que des psychologues, psychoéducateurs, des orthophonistes, ergothérapeutes et chiropraticiens. Il mentionne prioriser le réseau de la santé publique. Toutefois, puisque les listes d’attentes peuvent être longues, l’option du réseau privé devrait être envisagée, selon lui, afin de s’assurer que la problématique en cours ne s’amplifie pas.
Que ce soit pour un problème de dos, de dépression, d’anxiété, M. Blais réalise que ces douleurs chroniques s’amplifient avec le temps, par manque de place. Il estime qu’il est essentiel d’attirer des professionnels de la santé pour remédier au problème, déjà criant, de manière efficiente.
M. Blais insiste sur le fait qu’il ne tente de pas de fonder une clinique, mais qu’il s’agit bien d’un réseau qu’il tient à solidifier. Cela va pouvoir faire en sorte qu’il pourra référer des patients vers différents spécialistes, le cas échéant.
Cependant, il ne souhaite pas faire concurrence à qui que ce soit dans le réseau de la santé, expliquant qu’il ne possède aucune clause de non-concurrence. « Une personne qui viendrait travailler avec moi peut aussi aller travailler ailleurs, dit M. Blais. Ce dont j’ai besoin, c’est que la personne puisse m’aider à aider les gens. »
Des gros défis à venir
Raphaël Blais reconnait qu’il y aura un certain nombre de défis qui se présenteront devant lui au cours des mois et des années à venir. « Je vais devoir avoir des contrats justes et équitables pour les professionnels, ajoute-t-il. Donc c’est de trouver un commun accord avec eux, car ce n’est pas moi qui impose les montants. Je veux m’entendre avec chaque professionnel. »
Maintenant qu’il a créé le réseau, la prochaine étape qui attendra M. Blais sera de le solidifier, donc mettre au point les contrats avec ces professionnels, pour leur permettre de commencer à travailler. Il devra donc s’adapter à la demande qu’il va recevoir, c’est-à-dire d’insérer autant de psychologues, de psychoéducateurs, et de professionnels de la santé physique que demandés, par exemple des physiothérapeutes, entre autres.