Un départ en force pour Encanette
LOUISEVILLE. Encanette, une nouvelle entreprise basée à Louiseville, connaît un départ en force. L’entreprise, qui développe et produit des breuvages en canette, a lancé ses opérations en mai dernier et se retrouve déjà dans 300 points de vente à travers la province. Les propriétaires prévoient même se rendre à 1 000 points de vente d’ici quelques mois.
Située dans la centrale agroalimentaire Agroa Desjardins, Encanette propose, à ce jour, dix produits : quatre cafés infusés à froid avec azote et six mocktails (sans alcool) pétillants prêts-à-boire véganes, sans gluten et fabriqués à partir d’arômes naturels.
Ce projet, les associés l’ont en tête depuis déjà un bon moment. Dany Bergeron, Sébastien Mailloux et Jean-Philippe Roussy ont passé les derniers mois à tout mettre en oeuvre. Ils ont investi 3 M$ pour démarrer l’entreprise.
« Ça fait déjà 30 ans que je suis dans le monde des affaires, raconte le président d’Encanette, Dany Bergeron. À 22 ans, j’avais déjà ma petite entreprise. J’ai oeuvré dans divers secteurs au fil des ans. Je me suis spécialisé en automatisation industrielle. Ça m’a amené à travailler dans divers secteurs : alimentaire, minier, forestier, imprimerie, etc. Je faisais de l’amélioration de procédés. »
Parallèlement à cela, en 2000, il est devenu propriétaire du Vignoble Prémont, à Sainte-Angèle-de-Prémont. C’est là qu’il a rencontré Sébastien Mailloux. « Il s’occupait de la vinification du vin. Il était consultant pour le vignoble, mentionne M. Bergeron. Sébastien, c’est un passionné qui s’est développé une passion pour le café. On a toujours travaillé ensemble et on voulait mettre sur pied quelque chose en lien avec les canettes. »
De là est née l’idée de fonder Encanette. « On mijotait ça depuis 7-8 ans déjà, mentionne M. Bergeron. On voyait la tendance pour les produits en canette. Notre idée de base était de mettre en canette des cafés et du vin. »
Puis, en cours de route, Jean-Philippe Roussy, cofondateur de la Distillerie Mariana, s’est joint à eux. Avec lui, ils ont développé les mocktails sans alcool. « On est trois entrepreneurs dans des créneaux différents, mais vraiment complémentaires. Je pense qu’on est une bonne équipe pour porter ce projet-là. »
Un engouement grandissant
Officiellement, Encanette a été fondée en 2020. « Ce qui a été long, c’est de recevoir nos équipements qu’on avait commandés un peu partout dans le monde : Mexique, Allemagne, Italie, etc., énumère M. Bergeron. On a commandé nos équipements il y a deux ans et notre dernière cuve est arrivée en juillet cette année. »
La toute première production qui a trouvé sa place sur les tablettes a été faite en mai dernier. Depuis, la demande ne cesse de croître. « Tout est fait depuis nos locaux à Louiseville, spécifie le président de l’entreprise. On a des équipements à la fine pointe de la technologie qui nous offre une grande capacité de production. À court-moyen terme, on vise les 1 000 points de vente. »
Quant aux vins en canette, les entrepreneurs n’ont pas abandonné l’idée, loin de là! Ils sont seulement en attente d’une autorisation avant de pouvoir les commercialiser. Ils ont également plusieurs autres idées en tête.
« Développer un seul produit nécessite trois à quatre mois de travail. C’est un long processus. Ce n’est pas seulement de trouver une nouvelle saveur. Il y a bien des petits détails à ficeler avant de pouvoir vendre ce qu’on crée », fait remarquer M. Bergeron.
D’ici là, les curieux peuvent découvrir les produits disponibles et trouver un point de vente sur encanette.com.