Un chantier très attendu se met en branle à Maskinongé
Rehaussement de la route de la Langue-de-Terre
TRAVAUX. Après plusieurs années d’attente, la Municipalité de Maskinongé a finalement obtenu toutes les autorisations nécessaires du ministère de l’Environnement pour effectuer le rehaussement d’une partie de la route de la Langue-de-Terre.
Le chantier consiste à rehausser l’extrémité est de ce chemin. Située sous le niveau de crue du fleuve pour une récurrence de deux ans, soit 6,57 m, la route de la Langue-de-Terre se retrouve inondée presque chaque année sur une période pouvant aller jusqu’à un mois. À ce moment, les services municipaux et de sécurité publique ne peuvent s’y rendre. Les citoyens du secteur, dont la majorité sont des résidents permanents, deviennent ainsi plus vulnérables puisque l’extrémité est de la route est plus basse que la portion ouest.
Le projet comprend un rehaussement des 560 derniers mètres de la route de la Langue-de-Terre sur une hauteur maximale de 53 cm, de façon à égaliser la route à un niveau de 6,035 m, soit le point actuellement le plus élevé du tronçon. Cette rue demeurera sous le niveau de crue pour une récurrence de deux ans, mais le niveau de service offert deviendra équivalent pour l’ensemble des gens du secteur.
Maskinongé travaille le dossier depuis au moins quatre ans. Comme les travaux sont réalisés en zone inondable, le ministère de l’Environnement était pointilleux sur différents aspects du projet, ce qui a entraîné des délais supplémentaires.
Le conseil municipal de la municipalité avait mandaté l’ingénieur de la MRC de Maskinongé pour la préparation des plans et devis reliés à ces travaux. Maskinongé a lancé l’appel d’offres il y a quelques semaines en sachant que le dossier cheminait au gouvernement. Six soumissions ont été reçues et l’entreprise Maskimo a remporté le contrat pour un montant de 248 656,43 $.
Les travaux doivent être exécutés avant le 8 novembre.