Engagées à améliorer leur milieu de vie
ENVIRONNEMENT. Des municipalités de la MRC de Maskinongé font leur part pour lutter contre les changements climatiques et pour réduire leurs émissions de gaz à effet de serre.
Les conseils municipaux de Yamachiche, Sainte-Ursule, Saint-Édouard-de-Maskinongé, Saint-Paulin, Saint-Élie-de-Caxton et Saint-Mathieu-du-Parc ont, comme celui de Saint-Alexis-des-Monts, la volonté de bouger et d’assurer le développement de leur territoire de façon durable.
Ces municipalités souhaitent aider leur milieu en réduisant la production de carbone et en mettant en place des projets concrets pour améliorer leur environnement. Plusieurs de ces municipalités ont déjà amorcé des démarches de réflexion ou de consultation.
Yamachiche
À Yamachiche, le maire Paul Carbonneau révèle que sa municipalité a la carboneutralité à cœur, comme un peu tous ses citoyens. «Le transport collectif est fort chez nous et c’est un très bon pas de l’avant. Nos entreprises, les travailleurs et les citoyens utilisent beaucoup les services du transport collectif. Au niveau municipal, on va faire l’évaluation énergétique de nos bâtiments un peu plus tard dans l’année», explique-t-il.
M. Carbonneau souligne également que Yamachiche a réduit sa consommation énergétique en changeant les lumières de rue pour du DEL. «Pour se rendre à la carboneutralité, on doit entreprendre une étape à la fois. On ne doit pas trop bousculer les habitudes des gens. D’abord, l’important c’est de réduire les émissions de gaz à effet de serre. Il y a aussi toujours de la place à l’amélioration au niveau de la récupération, de la réduction des déchets et du recyclage. On doit maintenir nos efforts de sensibilisation là-dessus. La bonne nouvelle, c’est qu’on sent une certaine motivation des familles avec les jeunes qui voient ça à l’école», répond-t-il.
Le maire confie qu’il y a un fort intérêt pour les produits zéro déchet ou en vrac dans sa municipalité, notamment dans la nouvelle pharmacie, au Café la Bezotte ainsi que dans l’épicerie zéro déchet située au centre du village.
Saint-Paulin
À Saint-Paulin, le conseil municipal prévoit lui aussi faire l’évaluation énergétique de ses bâtiments. Pour compenser ses émissions de gaz à effet de serre, la municipalité travaille sur la plantation d’arbres en zones inondables et sur l’installation de haies brise-vent qui contribuera à faciliter le déneigement des artères où le vent est présent en bonne quantité. Du même coup, Saint-Paulin prévoit améliorer la sécurité des automobilistes sur son réseau routier. Des haies brise-vent seront plantées dès cet été sur le rang des Douze-Terres vers Charette. Ce projet pourrait être répété sur d’autres tronçons de route si les résultats sont concluants. De plus, la municipalité informe la population qu’elle poursuit sa distribution des arbres et le traditionnel échange de vivaces.
Saint-Mathieu-du-Parc et Sainte-Ursule
De leur côté, les municipalités de Saint-Élie-de-Caxton et de Sainte-Ursule se pencheront sous peu sur l’élaboration d’un plan d’intervention et d’action dans le but de cibler des priorités sur leur territoire respectif. Des consultations citoyennes pourraient également être organisées au cours des prochains mois. Déjà, Sainte-Ursule a prévu des démarches en matière d’économie d’eau potable.
Saint-Édouard-de-Maskinongé
À Saint-Édouard-de-Maskinongé, le conseil municipal se concentre d’abord sur l’amélioration de son environnement et le développement de son autonomie avant d’aller plus loin. En plus de faire la récupération de l’eau de pluie pour son jardin communautaire, la municipalité a fait le choix de récupérer le sable étendu sur la chaussée l’hiver pour d’autres usages municipaux. C’est une façon pour elle de réduire sa consommation et d’améliorer la qualité de vie des citoyens. De plus, 20 jardinières seront installées sur les poteaux électriques de l’artère principale. «On essaie d’avoir une municipalité plus accueillante, plus écologique, plus invitante et plus autonome. On veut respecter notre environnement», rapporte le maire Réal Normandin.
Saint-Édouard-de-Maskinongé entend aussi développer davantage son réseau cyclable et son offre d’activités sociales. «On veut travailler avec une approche systémique et participative. On favorise beaucoup le mode de vie sain et actif. On travaille sur des engagements qui demandent une participation citoyenne».
Quant à elle, la mairesse de la Municipalité de Saint-Mathieu-du-Parc n’a pas retourné les appels logés par l’Écho de Maskinongé.