Des hebdos ancrés dans la communauté
PRESSE. Il y a un an, l’Écho deMaskinongé changeait de main. Les propriétaires d’Icimédias, Renel Bouchard et Marc-Noël Ouellette, débarquaient dans la région avec l’ambition de faire des hebdomadaires, plus que jamais, une force ancrée dans la communauté. Un vent de changement qui permet aux cinq publications locales de se démarquer dans leur milieu respectif. Pour des gens d’ici par des gens d’ici. C’est le concept qui teinte les décisions prises par l’entreprise qui possède les hebdos de La Tuque, Shawinigan, Louiseville, Trois-Rivières et la Rive-Sud. «Notre créneau, c’est le contenu local et on va continuer de miser là-dessus, indique Amélie St-Pierre, directrice générale dans la région. On est dans un milieu où la compétition est très présente, mais on est les seuls à publier du contenu aussi local. On traite l’actualité avec des angles différents et c’est là qu’on se démarque.» Cette nouvelle direction fait ses preuves sur le terrain depuis un an. «Les gens me disent qu’avant, ils regardaient leur journal, mais que maintenant, ils le lisent. Et ça pour moi, c’est une belle tape dans le dos, une motivation à poursuivre en ce sens, mentionne Mme St-Pierre. Tant et aussi longtemps que la population va se reconnaître dans nos journaux, nos lecteurs seront au rendez-vous.»
«Il faut des journaux qui ressemblent à la région et qui véhiculent les préoccupations principales de celle-ci. C’est ça qui est important, c’est ça que les lecteurs recherchent» – Marc-Noël Ouellette
MM. Bouchard et Ouellette se sont aussi donné pour mission de soutenir le développement régional et de contribuer à sa vitalité. «Le dynamisme des journaux contribue au dynamisme de la communauté. Et l’inverse est aussi vrai, croit M. Bouchard. Je pense qu’un hebdo n’a de valeur que s’il reflète la région dans laquelle il est.» «Il faut des journaux qui ressemblent à la région et qui véhiculent les préoccupations principales de celle-ci, renchérit M. Ouellette. C’est ça qui est important, c’est ça que les lecteurs recherchent.» Au cours des prochains mois, les efforts déployés en ce sens se poursuivront. Le désir de MM. Bouchard et Ouellette ainsi que de Mme St-Pierre est de maintenir une presse régionale forte. «On ne se met pas de limites. On va continuer d’être créatif et à l’écoute de nos annonceurs et de nos lecteurs», conclut la directrice générale.