Attentats : témoignage d’une Trifluvienne en Belgique
ATTENTATS. Alors que le bilan ne cesse de s’alourdir à la suite des attentats survenus mardi matin, une Trifluvienne d’origine qui habite désormais à Auderghem en Belgique nous raconte comment elle vit la situation.
«J’ai appris la nouvelle à mon réveil au journal télévisé. Il y avait un flash spécial, raconte Amélie Durand. Tout d’abord, l’explosion de l’aéroport, puis ensuite l’explosion à la station de métro. Ici, tout est à l’arrêt. Bus, métro et tramway sont à l’arrêt, beaucoup de routes fermées. On nous demande d’éviter de circuler, de rester à la maison le plus possible. Les gens sont inquiets, tendus, mais on n’en sait pas plus que ça.»
Heureusement, les proches d’Amélie sont sains et saufs. «Mon mari était encore à la maison, il devait partir environ 30-40 minutes plus tard prendre ledit métro», mentionne-t-elle.
«Quand on y pense bien, personne n’est à l’abri, ajoute Amélie. C’est certain que c’était une forte probabilité surtout depuis l’arrestation de Salah Abdeslam. Les autorités avaient reçu une lettre disant qu’ils allaient se venger, mais je ne pense pas que les gens auraient pensé que ça aurait été aussi rapide et d’une aussi grande ampleur, car l’OCAM (Organe de coordination pour l’analyse de la menace) avait décidé de maintenir la menace au niveau 3 plutôt que de l’augmenter au niveau 4.»
Rappelons qu’au moins 26 personnes ont été tuées et 90 autres blessées, mardi, en raison de multiples explosions à l’aéroport international de Bruxelles et à une station de métro. Pour le moment, on parle de 11 morts et 35 blessés à l’aéroport et de 15 morts et 55 blessés à la station de métro Maelbeek.
À Trois-Rivières, le maire Yves Lévesque a demandé à ce que les drapeaux soient mis en berne sur le territoire trifluvien en signe d’appui au peuple de Belgique et d’Europe.