Du Rallycross Électrique sur glace en Mauricie
Après cinq ans de dur labeur, le Grand Prix de Trois-Rivières a confirmé que les bolides électriques FC1-X se la série internationale Nitro Rallycross seront en tête d’affiche lors du Rallycross Polaire de Trois-Rivières.
L’événement tant attendu de la part du comité organisateur aura lieu les 21 et 22 janvier prochain.
« Vous savez, c’est cinq années d’effort qui se concrétisent pour nous, a lancé Dominic Fugère, directeur général du Grand Prix de Trois-Rivières. On avait participé à l’organisation de la venue de la Formule Électrique (Formule E) à Montréal, et tout ce qui s’est bien passé, c’était nous ça! (rires) De là est née l’idée d’amener une série internationale ici, dans le cadre d’un festival à grand déploiement, et en hiver parce qu’il y a moins d’activités l’hiver. »
Trois-Rivières recevra la septième manche d’un calendrier de dix événements, avec des voitures de 787 kilowatts, ce qui équivaut à la puissance de deux moteurs de NASCAR Pinty’s. Pas moins de 60 millimètres de glace devraient être apposés sur la piste de l’hippodrome trifluvien.
« Ça nous fait plaisir de fournir nos installations pour cet événement d’envergure mondiale, surtout que nous sommes le seul endroit qu’ils viendront visiter au Québec. Ça va encore permettre à notre hippodrome de rayonner mondialement », a pour sa part lancé Sophie Mongeon, administratrice au Club Jockey du Québec.
En plus des activités de course, des compétitions de sports de glisse extrêmes seront organisées tout près de l’Amphithéâtre Cogeco par l’équipe du tout nouveau centre sportif Adrénaline Urbaine, fraîchement déménagé dans le District 55.
« L’association avec le Grand Prix était une occasion qu’on ne pouvait pas laisser passer, a témoigné Francis-Olivier Jutras, propriétaire d’Adrénaline Urbaine. Nous pourrons mettre en vedette nos meilleurs athlètes de glisse, dont certains qui s’entraînent chez nous. »
Et pour l’été prochain?
« Ce n’était possible pour eux de venir ici cet été pour notre deuxième week-end d’activités parce que le calendrier était fait et ils sont en Europe présentement. Pour l’an prochain, nous avons déjà levé la main et ils le savent », a conclu M. Fugère.