Maski s’ramasse : la collecte de déchets suscite l’engouement
ENVIRONNEMENT. Le Comité citoyen carboneutre de la MRC de Maskinongé a tenu la deuxième édition de Maski s’ramasse, les 22, 23 et 24 avril derniers, pour souligner le Jour de la terre.
On le sait, ce projet mobilisateur permet de prendre conscience de la gestion des déchets et de prendre soin des milieux naturels près de chez soi, ceux que l’on côtoie tous les jours. Les municipalités de la MRC et la population ont été sollicitées pour ramasser les déchets laissés à la fonte des neiges.
« En matière de protection de l’environnement, on se demande souvent: Et moi, qu’est-ce que je peux faire? L’événement Maski s’ramasse, c’est l’occasion de poser un geste concret qui donne un résultat immédiat. C’est très satisfaisant! », explique Catherine Rondeau, membre du comité et résidente à Saint-Alexis-des-Monts.
Cette deuxième édition a mobilisé sept municipalités dans la MRC de Maskinongé ainsi que quelques organismes communautaires, notamment la maison des jeunes L’éveil jeunesse de Louiseville. Tout le monde était invité à publier les photos de leur collecte sur les médias sociaux.
« Les canettes par exemple peuvent se retrouver dans les champs de foin et blesser gravement les animaux de ferme qui en ingèrent des morceaux. Certaines entreprises agricoles, comme la Ferme 7 Terres Inc. à Saint-Sévère, nettoient les bords de route près de leurs cultures chaque année en premier lieu pour cette raison! », rapporte Geneviève Richard, membre du comité et ancienne résidente de Saint-Barnabé.
Depuis deux ans, on voit des multitudes de masques à l’abandon un peu partout, et comme toujours, divers contenants de plastique. Sachant que le plastique peut prendre de 100 ans à 1 000 ans à se décomposer, il est important de ne pas en laisser traîner pour éviter sa décomposition en microplastique très polluant pour les lacs et les rivières. L’objectif de l’activité est aussi de permettre de diminuer ces rejets pour d’améliorer les habitats pour la faune et la flore de la région.
« Autant il faut changer nos habitudes de consommation pour réduire nos déchets, autant il faut mieux gérer nos matières résiduelles pour qu’elles ne se retrouvent pas dans l’environnement. Les familles participantes ont dû le constater! », ajoute Amélie St-Yves, membre du comité et résidente de Saint-Ursule, qui estime qu’il reste un travail de sensibilisation à faire.