Martin Marcouiller élu président de l’UPA Mauricie
ENVIRONNEMENT. L’Union des producteurs agricoles (UPA) de la Mauricie a fait l’annonce de l’élection de Martin Marcouiller à sa présidence le 28 mars dernier. Il succède ainsi à Jean-Marie Giguère, titulaire du poste au cours des neuf dernières années.
Éleveur de volailles et porcin de formation, M. Marcouiller oeuvre dans le milieu depuis vingt ans. Il est membre d’une deuxième génération de propriétaire de ferme à Yamachiche, et a cumulé un large CV depuis son arrivée à l’Union en 2004, ayant occupé plusieurs postes au sein de son syndicat local et de groupes spécialisés. En entrevue avec L’Écho, il fait part des dossiers principaux auxquels il veut s’attaquer maintenant qu’il occupe la présidence.
»C’est un beau défi à relever, » lance le nouveau président. »Il reste toujours le dossier au niveau du lac Saint-Pierre. On a l’environnement qui a mis un nouvelle réglementation qui ne fait vraiment pas l’affaire des producteurs. Donc c’est un gros dossier qui est en cours. J’ai aussi des dossiers au niveau de la main d’oeuvre. On sait que les producteurs, du côté maraîcher, horticole, les besoins de main d’oeuvre sont criants, et le processus est lent du côté des travailleurs étrangers. Donc ce sont des dossiers qu’ont suivra attentivement dès le début du mandat. »
Martin Marcouiller sera appuyé à la vice-présidence de Marie-Christine Brière, une productrice de pomme de terre à Notre-Dame-du-Mont-Carmel. Mme Brière siège également au conseil exécutif de la fédération régionale, en plus d’avoir occupé jusqu’à tout récemment le poste de présidente du Syndicat de l’UPA des Chenaux.
»Ce sera grandement un travail d’équipe. Je m’entends super bien avec Marie-Christine, que ce soit au niveau de l’avancement des dossiers, de l’échange des dossiers. Avec l’exécutif de la fédération, je veux vraiment que tout le monde s’implique et que chacun mette l’épaule à la roue, » explique le nouveau président.
Son expérience en tant que fermier à Yamachiche l’a certainement aidé à bien cibler la réalité que les entrepreneurs vivent sur le terrain, pour des enjeux tels que la production du porc, l’agriculture et l’environnement. Il reste ainsi à l’affût des grands programmes qui sont disponibles. Cependant, il explique qu’il sera davantage important pour lui de faire la part des choses entre son métier de fermier et son rôle en tant que président de l’Union au cours de son mandat, un exercice colossal s’il veut s’assurer de bien répondre aux besoins de chacun des 1626 productrices et producteurs de la région.
Si le travail de M. Marcouiller se concentrait auparavant sur le territoire de Maskinongé, il mentionne qu’il aura un petit réajustement à faire maintenant qu’il est chargé de desservir toute la Mauricie. Il dit également que la relève qui les suivra, Marie-Christine et lui, est très prometteuse, au sein de l’ensemble de l’UPA, et peut dire avec assurance qu’il peut entrevoir de grands projets pour le secteur de l’agriculture de la Mauricie.
»Ce que je veux, c’est vraiment d’amener la fédération à être la référence, que les producteurs, lorsqu’il arrive quelque chose, que ce soit en bien ou en mal, qu’ils sachent qu’ils peuvent se tourner vers l’UPA de la Mauricie pour obtenir de l’aide. Ce sera mon but, » conclut l’entrepreneur.