Un retour à la mairie pour Claude Mayrand
ÉLECTIONS. Victorieux par une courte majorité de 19 voix contre Pierre Bertrand, le nouveau maire de Saint-Mathieu-du-Parc Claude Mayrand met au sommet de ses priorités le rétablissement du lien de confiance entre la municipalité et la population.
« La confiance a été maganée depuis quelques années. Je veux que le conseil soit â l’écoute des citoyens pour qu’ils puissent participer le plus possible aux décisions municipales », explique celui qui a déjà occupé cette fonction entre 2009 et 2013. Claude Mayrand a déjà une idée de la façon d’y parvenir, mais il entendait partager sa vision avec les autres membres du conseil avant de la dévoiler publiquement.
Soulignant que le nombre de citoyens dans la municipalité stagne, voire même diminue (1407 en 2011 contre 1379 en 2021) alors que les responsabilités municipales augmentent, le nouveau maire veut également attirer de jeunes familles pour générer de nouveaux revenus fonciers. « On a une école avec une bonne réputation, je pense que c’est un bon argument pour les attirer chez nous », estime-t-il.
Avec une dizaine de maisons construites sur une possibilité de soixante terrains, l’écoquartier situé dans le périmètre villageois demeure l’endroit de prédilection pour accueillir ces nouveaux résidents croit Claude Mayrand qui compte discuter du dossier avec le promoteur Daniel Hardy, de Constructions Hardy.
Sur la question de la nouvelle régie intermunicipale des services d’incendie dans la MRC de Maskinongé, à laquelle Saint-Mathieu-du-Parc a adhéré et qui a été source de conflits dans le dernier mandat, le nouveau maire dit qu’il fera avec. « J’avais deux points d’interrogation au niveau du financement et on a répondu à mes questions. Mais là, tout est signé pour cinq ans. Alors si je ne suis pas satisfait, mon seul pouvoir, ça sera de le dire à la régie. »
Ayant lui-même occupé le siège durant quatre ans, Claude Mayrand sait bien que la fonction de maire à Saint-Mathieu-du-Parc n’est pas un long fleuve tranquille. Il sera la 6e à occuper cette fonction depuis le début des années 2000. « Il y a toujours les besoins des résidents du village et ceux qui habitent sur le bord des lacs. Le défi, c’est de satisfaire les deux. Comme les riverains génèrent environ 80% de nos revenus fonciers, ils ont tendance à réclamer des services en conséquence », termine le maire de 68 ans.