« Je suis de retour pour poursuivre mon mandat, un mandat trop court » – Yves Perron
Le député élu du Bloc Québécois en 2019 dans la circonscription de Berthier-Maskinongé, Yves Perron, entend poursuivre son travail. Il a officiellement lancé sa campagne électorale mercredi matin.
« Je suis de retour pour poursuivre mon mandat, un mandat trop court. En 20 mois, on a vu ce qu’est une voix très forte dans Berthier-Maskinongé pour défendre le monde agricole, le monde agroalimentaire, la langue française, l’environnement et les valeurs québécoises. On a accompli un travail colossal dans des conditions difficiles dans un contexte de pandémie », a-t-il lancé.
« Je suis reconnu par mon chef et par tous comme étant une personne rassembleuse alors j’ai été nommé président de campagne. C’est un grand honneur pour moi de le faire et un grand privilège. J’ai déjà commencé à prendre contact avec nos multiples candidats et on a une belle équipe à présenter. Bien sûr, je vais avoir un rôle médiatique au niveau national, mais je vous promets que je ne négligerai pas ma campagne dans Berthier-Maskinongé. J’adore ma circonscription et j’adore les gens qui y habitent. La majorité de mon travail de président peut se faire par téléphone, lors de mes déplacements. »
Le député sortant a décrit son parti comme étant « confiant ». Certaines rumeurs ont d’ailleurs circulé quant à un possible retour dans la course de Ruth Ellen Brosseau, candidate du Nouveau parti démocratique (NPD), défaite en 2019.
« En 2019, on a dit aux gens qu’on allait porter leurs voix, leurs valeurs et défendre leurs intérêts sans compromis. On est confiant parce qu’on revient voir les gens et on a fait les choses qu’on avait dit que nous allions faire. Maintenant, ça repose dans les mains de la population, mais notre façon de faire de l’opposition, avec les solutions qu’on propose, est constructive », a-t-il témoigné.
« Je ne connais pas encore mon opposant du NPD et si madame Brosseau veut revenir, je n’y vois aucun problème. On s’est côtoyé durant les deux dernières campagnes. Or, si elle veut revenir, il faudra qu’elle prenne une décision bientôt parce que la campagne est amorcée. »
Tout comme son chef de parti, Yves-François Blanchet, monsieur Perron a critiqué le déclenchement des élections fédérales.
« On déplore ce geste de déclencher une campagne hâtive et inutile, en effet, ce qui est irresponsable présentement. On voit les prévisions où on pourrait se retrouver à cent nouveaux cas de COVID par jour si les tendances d’ailleurs se présentent ici. On condamne ce geste! », martèle-t-il.