Thomas Pichette choisit les États-Unis
Depuis qu’il a rejoint la structure de l’Académie de hockey Denis Francoeur (ADHF), Thomas Pichette a toujours caressé le rêve de poursuivre ses études et son hockey aux États-Unis. Et bien ce n’est pas la COVID-19 qui allait l’empêcher de poursuivre ses ambitions.
L’attaquant de 6’’0 et 180 lbs avait signé une entente verbale avec l’Université du Maine où il pourrait y donner ses premiers coups de patin en 2022-2023. Le natif de Maskinongé a traversé la frontière il y a quelques semaines déjà. Il se prépare actuellement pour le premier dépôt de rondelle qui aura lieu à la mi-octobre.
«Notre saison va commencer le 15 octobre entre les écoles, dans ce qu’on appelle la New England League. C’est comme si on se faisait un scrimmage dans notre état. La vraie saison va commencer en novembre», confie celui qui étudie au niveau Grade 12 au Kimball Union Academy, ce qui serait l’équivalent d’un secondaire 6 au Québec.
«On a une belle équipe et déjà une bonne chimie alors c’est vraiment le fun. Ça va être ma première année aux États-Unis alors j’ai hâte de voir le calibre de jeu. Je vise à jouer dans la United States Hockey League (USHL) dès l’an prochain, ce qui équivaut au junior majeur ici», ajoute celui qui entend poursuivre ses études en ingénierie civile.
L’an dernier, Pichette évoluait avec les Estacades de Trois-Rivières, au niveau Midget AAA. Il a connu une excellente saison avec une récolte de 40 points en 42 affrontements. Il a même fait scintiller la lumière de but à 20 reprises. Il avait été un choix de 8e tour (129e total) par les Cataractes de Shawinigan au repêchage annuel de 2019.
«Depuis que je suis tout petit que je veux me diriger vers les États-Unis. La décision a été un peu plus dure à prendre en raison de la COVID-19, mais j’ai décidé de rester fixé sur mon objectif. Je ne cache pas non plus que le fait d’être repêché à Shawinigan est venu jouer dans la balance, mais j’ai quand même gardé le focus sur mon plan», concède celui qui se décrit comme un bon fabricant de jeu avec un excellent sens du hockey.
«Au début, c’était un peu plus dur pour la langue, mais on est quand même quatre Québécois pour s’aider. Je suis avec deux gars du Lac-Saint-Louis et un gars des Gaulois (Saint-Hyacinthe) contre qui j’ai joué au Midget AAA. Je suis arrivé deux semaines avant que les cours commencent pour me mettre en quarantaine et quand même bien préparé malgré le confinement. J’ai un set-up d’entraînement chez moi et je suis retourné sur la glace un mois après.»
S’il atteint le plus haut sommet un jour, le jeune hockeyeur sait que Denis Francoeur et Frédéric Lavoie, son entraîneur chez les Estacades, auront joué un rôle clé dans son processus.
«Denis (Francoeur), je le côtoie depuis que je suis tout-petit et c’est même devenu mon agent alors il m’aide dans mes décisions. J’ai tout appris avec lui et il m’a montré le parcours à suivre vers les États-Unis. Frédéric (Lavoie) m’a aussi aidé l’an dernier à devenir un meilleur joueur encore», conclut-il.
Pichette avait terminé sa carrière en beauté avec l’AHDF avec des saisons de 22 et 32 points, dont un total de 21 buts en 28 duels en 2017-2018.