Cuisiner la forêt selon Claude Girard

HERBORISTERIE. Cuisinier et herboriste depuis 15 ans, Claude Girard en est à ses débuts à l’auberge Le Baluchon de Saint-Paulin. En poste depuis 7 mois, il adopte une approche différente en cuisine en combinant l’herboristerie aux plaisirs gourmands.

Les 1 200 acres de terrain de l’auberge sont pour lui un immense garde-manger. «Chaque plante a une mission, chaque plante va cibler un organe du corps, explique-t-il. Pour moi, en tant que chef, je travaille beaucoup avec ça pour offrir une alimentation saine à mes clients.»

Se concentrant surtout sur les fines herbes, M. Girard incorpore graduellement les plantes à ses menus. «Bientôt, ce sera dans la totalité de mes menus. C’est une approche que je vais développer dans les prochaines années parce que non seulement ça nous permet de nous responsabiliser face à notre alimentation, mais c’est aussi très sain pour notre corps. Il faut l’expérimenter pour le croire.»

«On mange trois fois par jour, alors on devrait tous savoir comment utiliser nos aliments, ajoute-t-il. Je crois que les plantes nous accompagnent pour mieux vivre. Je ne travaille pas dans la guérison, mais bien dans la prévention en offrant des plats sains.»

Faire la cueillette des plantes sauvages comporte également un aspect économique important pour l’auberge Le Baluchon. Cette action contribue au mouvement d’autosuffisance que développe l’entreprise. Grâce, entre autres, à la cueillette, à la chasse et au trappage, l’auberge de Saint-Paulin est autosuffisante à environ 80% sur le plan alimentaire.

 

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