Un incubateur d’entreprises au Cégep
Dans le but de stimuler la fibre entrepreneuriale de ses étudiants, le Cégep de Trois-Rivières a mis en place un incubateur d’entreprises. Soutenue par trois enseignants, cette structure permet aux jeunes de se lancer en affaires.
«C’est tout nouveau. On a lancé l’idée au mois de février, indique Michel Day, l’un des enseignants impliqués dans le projet. Moi-même et deux enseignants en techniques administratives agissons à titre de mentors. On donne l’opportunité aux jeunes de nous soumettre leurs idées et on voit ensuite comment on peut les aider.»
Dans un premier temps, les étudiants doivent remplir un formulaire en ligne dans lequel ils sont invités à détailler leur projet, à expliquer quelle est la plus-value de leur idée et indiquer comment ils pensent pouvoir rentabiliser leur entreprise. On leur demande également s’ils possèdent un réseau de contacts pertinent à leur projet.
Par la suite, une rencontre entre les étudiants et les mentors est organisée. «On s’assoit avec eux pour leur faire penser à certaines choses. On confronte leur idée pour s’assurer qu’ils sont solides et qu’ils sont sur la bonne voie. On allume des lumières rouges et des lumières jaunes quand c’est nécessaire, mentionne M. Day. Après, on les soutient selon leurs besoins. On y va à leur rythme. On leur fournit aussi différents outils pour les aider à se structurer.»
Depuis le début de l’année, déjà deux projets ont été soumis à l’incubateur d’entreprises du Cégep.
«Dès la prochaine rentrée scolaire, on va mettre plus l’emphase là-dessus pour le promouvoir. On a mis en place l’incubateur pour répondre à un besoin, ajoute ce dernier. On était souvent sollicité par des étudiants qui veulent se lancer en affaires. Il y a eu notamment l’entreprise Les Bouffons Verts.»
Quatre projets entrepreneuriaux
Outre ce nouvel ajout, le Cégep de Trois-Rivières offre la possibilité aux étudiants de découvrir leurs qualités entrepreneuriales dans le cadre de quatre projets : un jardin communautaire, des ruches, une friperie et une ligue de sports électroniques.
En général, une trentaine d’étudiants prennent part à l’un ou l’autre de ces projets tous les ans. Au cours de la prochaine année scolaire, les ruches installées sur le toit du Cégep devraient permettre de produire 100 kg de miel. De plus, une attention particulière sera accordée à la friperie. Quant au jardin, il est possible que des produits transformés soient vendus. C’est du moins l’une des options qui est à l’étude présentement.