Médecins de famille : 75% de la population prise en charge
75% de la population de la Mauricie et du Centre-du-Québec est prise en charge par un médecin de famille. C’est ce que démontrent les données compilées du Guichet d’accès pour la clientèle orpheline (GACO) de l’Agence de la santé et des services sociaux de la Mauricie et du Centre-du-Québec.
Ce pourcentage représente en fait 376 169 personnes qui sont suivies par un médecin grâce au Guichet. Créé en 2008, ce service est maintenant disponible dans chacun des huit CSSS des deux régions et offre aux gens la possibilité de faire partie d’une liste d’attente en fonction du niveau de priorité de leur état de santé.
À l’inverse, 19 304 personnes sont toujours dans l’attente en date du 28 mars 2014. De ce nombre, 4 840 sont des personnes plus vulnérables pour qui il est nécessaire d’être suivies de près par un médecin.
Bien qu’il reste beaucoup de travail à faire, l’Agence constate, depuis cinq ans, que de plus en plus de patients parviennent à se trouver un médecin de famille par le biais du GACO.
«Le service est de plus en plus connu et les gens n’ont plus besoin d’aller cogner aux portes des cliniques pour se trouver un médecin. Comparativement à l’an dernier, c’est 1% plus de gens qui ont trouvé un médecin de famille. Ça peut sembler petit, mais quand on regarde ce que ça représente par rapport à toutes les demandes, c’est beaucoup», mentionne Ginette Chénard, responsable du dossier des GACO à l’Agence.
Plus de médecins intéressés par la région
Selon cette dernière, ce phénomène n’est pas que le résultat des Guichets. «Il y a plus de jeunes médecins qui sont intéressés à venir s’installer chez nous», remarque Mme Chénard.
«Par exemple, il y a 5 ans, on avait de la difficulté à combler les postes qui se créaient en médecine familiale, poursuit-elle. Chaque an, nous avons entre 22 et 25 postes de plus en médecine familiale. Cette année, nous en avions 24 à combler et nous avons reçu deux fois plus de demandes qu’il y avait de postes.»
Quant au temps moyen d’attente avant d’être pris en charge par un médecin, il est difficile à déterminer puisqu’il varie beaucoup d’une personne à une autre. «Comme tout le monde n’a pas le même niveau de priorité, c’est très difficile à dire», explique Christine Douville, conseillère en communication pour l’Agence. Elle ajoute que certaines personnes attendent moins de six mois alors que d’autres peuvent attendre plus d’un an.