St-Louis et St-Ours: une union naturelle
Le salon funéraire change de mains à la veille de son centenaire
FAMILLES. À deux ans de son 100e anniversaire, le Complexe funéraire Oscar St-Ours passe aux mains de la Maison funéraire St-Louis qui règne de son côté sur le marché de la MRC de Maskinongé.
«C’est un mariage naturel. explique François St-Louis. Mon grand-père Jacques avait le même âge que M. Jérome St-Ours. C’était deux amis et ils se fréquentaient dans les conventions.»
Faute de relève, Jérome St-Ours et sa sœur Lucie se sont donc résignés à vendre leur salon funéraire situé sur l’avenue Champlain à Shawinigan. «Depuis que j’ai 16 ans que je travaille chez M. St-Ours. Je conduisais leur corbillard et quand il avait besoin d’aide, c’est nous qu’il appelait, poursuit François St-Louis, membre de la 4e génération à œuvrer dans les pompes funèbres.
La famille St-Louis n’entend pas changer les habitudes de la maison, bien au contraire. «C’est tellement le même modèle que nous. On va même conserver le nom de St-Ours. La famille est bien connue et on va juste apporter notre petite touche tranquillement. On va aussi apprendre à connaître les familles de Shawinigan.» D’ailleurs, Jérome et Lucie St-Ours continueront à résider aux étages supérieurs du salon.
«Ils ont reçu plusieurs offres ces dernières années mais c’est nous qu’ils ont choisi. D’une certaine façon, nous sommes tous les deux chanceux: eux d’avoir trouvé une relève et nous, de continuer notre expansion», poursuit celui qui dirige avec son frère Martin l’entreprise familiale présente maintenant à huit endroits: Yamachiche, Pointe-du-Lac (Trois-Rivières), Louiseville, Maskinongé, Saint-Thomas-de-Caxton, Saint-Paulin, Saint-Alexis-des-Monts et maintenant, Shawinigan.
Soulignons que la Maison funéraire St-Louis a été fondée en 1930 à Yamachiche par Omer St-Louis. De son côté, le Complexe funéraire St-Ours a vu le jour en 1921 et traite environ 200 funérailles par année.