Tarifs des infrastructures sportives à Trois-Rivières
LETTRE OUVERTE. Le coût des sports sur glace à 716 $ imposé par la Ville de Trois-Rivières se comprennent. La Ville de Trois-Rivières doit louer des heures de glace dans les arénas privés, soit le Complexe Sportif de St-Louis-de-France, aréna Lucien-Asselin et à l’aréna de Sainte–Anne-de-la-Pérade à 100 $ de l’heure, tout ceci dû à la construction du nouveau Colisée de Trois-Rivières. Cela ne répond point à la demande réelle de la population de Trois-Rivières des arénas de district, mais le maire va avoir son Colisée. Le gouvernement libéral du temps a garanti 26,5 millions et lors de la remise de la contribution par le ministre Coiteux, ce dernier était accompagné du député du comté, Marc H. Plante. Le maire de la ville avait trois députés pour lui ouvrir les portes au gouvernement. Ce secteur fait partie du comté de Maskinongé. Combien de maires du comté et membres de MRC de Maskinongé ont rencontré le député du comté pour manifester leur point vue qu’ils étaient contre le projet de la construction du Colisée de Trois-Rivières ? Moi, j’ai rencontré mon député, car Trois-Rivières fait aussi partie du comté de Trois-Rivières et les gens ont le droit de se prononcer contre le projet. Dans Maskinongé, il y a deux arénas, soit l’aréna de Louiseville et l’aréna de Saint-Boniface. Combien de municipalités participent en suivant leur population à payer au coût d’opération de ces infrastructures sportives? J’ai appris par le journal l’Écho de Maskinongé que des municipalités paient pour les coûts excédentaires pour un participant ou une participante aux sports de glace. Le ministère de l’Éducation doit avoir un droit de regard sur la direction des sports de glace, dont font partie le hockey et le patinage artistique. Une réforme s’impose. Guy St-Pierre