Les fantasmes sexuels
Le cerveau constitue la zone érogène la plus importante.
C’est lui qui allume les organes génitaux et le reste du corps. Le fantasme érotique est issu de l’imaginaire pour produire une excitation.
On peut imaginer ou anticiper une activité sexuelle et ainsi parvenir à attendre plus facilement sa réalisation ou compenser son absence!
Le fantasme permet l’excitation du corps dans la liberté la plus totale et d’obtenir ce que le réel n’offre pas, tandis que la réalité et les interdits nous limitent.
Par exemple, une femme très pudique peut développer un fantasme exhibitionniste. Elle va s’offrir une excitation qu’elle ne se permettrait jamais dans la vraie vie.
Lorsque nous comparons les fantasmes de l’homme avec ceux de la femme, nous constatons chez l’homme une construction souvent spontanée et en dehors des activités sexuelles.
Chez la femme, par contre, il y a un scénario beaucoup plus élaboré avec des détails et une recherche d’émotions. Tous les sens sont plus développés chez la femme à l’exception du visuel.
Cela explique que l’image procure l’érotisation recherchée par l’homme, alors que la femme utilisera les odeurs, la sensualité et la mise en scène d’émotions.
Certaines personnes n’osent pas fantasmer, leur imaginaire ne s’étant pas libéré des tabous que l’éducation reçue a construits. Parfois, plus un fantasme pourrait être excitant, plus il sera réprimé parce que jugé honteux et tellement loin de la réalité acceptable.
Pourtant, s’abandonner à cet imaginaire – en comprenant qu’il est étanche tant avec la réalité qu’avec les autres personnes – permet d’en saisir les bienfaits. Le désir est ainsi entretenu: puisque n’étant jamais complètement vécu, la routine quotidienne ne l’use pas.
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