Quand peinture et photographie font bon ménage
L’art est son domaine de prédilection puisqu’il est lui-même peintre animalier et photographe amateur. Cela fait 22 ans, à temps plein, que François Lapierre photographie des canards de toutes sortes, pour ensuite les reproduire sur une toile.
Toute l’histoire a débuté alors que François Lapierre pratiquait son sport préféré: la chasse aux canards, il y a de cela bien longtemps. Un jour, alors que son beau-frère prenait des cours de peinture, c’est à ce moment qu’il a eu la piqûre de l’art et qu’il a commencé à peindre. «Je me souviens, je l’avais épaté! Tout jeune, j’aimais déjà le dessin, mais je n’imaginais pas un jour «survivre» de mon art», lance l’artiste, qui sera également le président d’honneur du symposium de Louiseville Arts et culture, qui aura lieu du 23 au 25 avril prochains.
François Lapierre se rappelle de ses premières participations à de grandes expositions à travers le Québec. «Un jour, un connaisseur dans le domaine a remarqué mes œuvres. À l’époque, je demeurais à Montréal puisque je travaillais pour Bell Canada. Je me lassais de faire ce travail et de pensais ce à quoi je pouvais être utile et ce qui pouvait m’intéresser. C’est là que j’ai fait le grand saut. J’ai quitté mon emploi et je me suis mis à peindre à temps plein», ajoute l’artiste. «La première année, je prenais des photos dans des revues et je faisais mes peintures à partir de ces modèles. Aujourd’hui, je prends mes photos moi-même, entre 40 000 et 50 000 par année. La photographie fait aussi partie de ma grande passion pour l’art. Ce qui me rend heureux, c’est de prendre mon embarcation pour aller faire de la photo sur le lac Saint-Pierre et de faire mes peintures par la suite», explique François Lapierre.
Les 10 premières années qu’il a pratiqué son art, le peintre animalier explique qu’il a participé à toutes les expositions majeures qui se tenaient au Québec et en Europe, où il est même demeuré un mois à Bruxelle. Sa passion toujours grandissante, l’artiste continue à faire l’observation des animaux qui l’entourent tentant de saisir les détails et surtout de rendre une certaine émotion à travers ses tableaux.
Mentionnons que François Lapierre fait également partie de Canards Illimités Canada, société qui se consacre à la conservation des milieux humides depuis plus de 70 ans et qui l’a recruté au milieu des années 90. Il participe depuis aux concours organisés par cette société, ce qui lui procure une belle tribune pour la vente de ses tableaux.
Pour l’instant, François Lapierre s’affaire à peindre, photographier, à instaurer son nouveau site Internet et à faire connaître aux gens du milieu ses œuvres.