Place à l’imaginaire à Saint-Élie-de-Caxton
SAINT-ÉLIE-DE-CAXTON. Après plusieurs d’années d’attente, voilà que le Parc de l’imaginaire fait son arrivée dans la municipalité. Situé derrière l’église, le parc détient son préau qui pourra être utilisé par la population, en plus de plus de 4 km de sentiers pédestres, dont un menant à la montagne du calvaire.
Le projet a été amorcé en 2018 par le précédent conseil municipal. Le projet avait été mis sur la glace pendant quelques mois en raison de la pandémie. C’était la volonté de l’administration municipale d’offrir des accès à la nature et de permettre aux citoyens de profiter d’un espace de socialisation avec le préau. Des spectacles extérieurs pourront être offerts à cet endroit.
C’est lorsque la Caisse Desjardins a mis son immeuble en vente ainsi qu’un terrain de 56 500 mètres carrés acheté par la municipalité que le projet a pu aller de l’avant. D’ailleurs, la bibliothèque municipale est maintenant située dans l’ancienne caisse.
Il s’agit d’un projet total d’un peu plus d’un million de dollars, dont 90% proviennent de subventions du gouvernement du Québec, ainsi que de partenaires comme Desjardins, Tourisme Mauricie et des donateurs privés.
« Ce projet va tellement bien à Saint-Élie! Je salue les membres de l’ancien conseil et du conseil actuel pour avoir mené le projet à terme. L’objectif est de diversifier l’offre récréotouristique ici. Je souhaite qu’encore plus de gens découvrent Saint-Élie-de-Caxton », exprime le député de Maskinongé Simon Allaire.
Aucune limite à l’imaginaire
La mairesse Charline Plante affichait un large sourire lors de l’inauguration. « Le Parc de l’imaginaire vient se rattacher à la montagne du calvaire. Ça permet aux gens de profiter du sentier du parc, mais aussi l’accès à toute la montagne pour le plein air. Pour l’instant, les sentiers sont à leur état naturel, mais au fil des mois et des années, il y aura des ajouts avec l’appropriation des gens. Par exemple, une personne a déjà installé un vitrail, et d’autres ont construit un grand tipi en bois. Éventuellement, on demandera à des organismes comme l’âge d’or, à l’école, ou la maison des jeunes par exemple, d’aménager une section du parc à leur image. C’est de l’art en nature. On regardera avec le Fonds de vitalisation de la MRC s’il est possible que des artistes viennent créer avec des citoyens des îlots artistiques en lien avec la nature. Ça deviendra un lieu intergénérationnel où les utilisateurs pourront faire des découvertes tout en marchant », exprime la mairesse Charline Plante.
La cérémonie d’inauguration s’est terminée par le dévoilement d’une oeuvre d’art réalisée par l’artiste trifluvienne Alejandra Basanes qui a été installée dans la bibliothèque municipale. Cette oeuvre a été acquise dans le cadre du Programme d’intégration des arts à l’architecture et à l’environnement en lien avec l’aménagement du Parc de l’imaginaire.