Le Noël du Cœur se prépare à Louiseville

LOUISEVILLE. Depuis le 26 août dernier, les membres du ­Conseil d’administration du ­Noël du ­Cœur de ­Louiseville se rencontrent toutes les trois semaines afin de se préparer pour l’édition 2024.

«  ­Nos bénévoles ont déposé, début octobre, des tirelires aux commerces de la ville. Ils ont aussi distribué 50 affiches invitant les personnes dans le besoin à remplir, entre le 4 et le 6 novembre, le formulaire d’inscription. Les bénéficiaires vont recevoir des certificats de bons d’épiceries et non pas des chèques ou de l’argent comptant  », mentionne ­Pierrette ­Plante, présidente du ­Noël du ­Cœur de ­Louiseville.

La première grande activité pour ce ­Noël du ­Cœur est le traditionnel kiosque présent au ­Festival de ­Galette. «  ­Il est vraiment très rentable pour financer le projet. On espère avoir une belle participation cette année, comme c’était toujours le cas  », ­précise-t-elle.

«  ­Nous n’offrons pas de galettes dans notre kiosque, on se contente de breuvage. Des gens viennent, par habitude de faire un bon geste pour la cause, acheter de la bière, du café et des liqueurs en plus de faire un don  », tient à mentionner ­Mme ­Plante.

L’organisme n’a pas planifié son activité de ­porte-à-porte, pour la deuxième année consécutive, à cause du manque de bénévoles, souligne la femme impliquée depuis plusieurs décennies dans sa municipalité. Elle précise que les gens pourront venir porter leurs dons à l’hôtel de ville, le 29 novembre prochain.

Différentes collectes, un seul objectif

La réussite du ­Noël du ­Cœur à ­Louiseville est le fruit d’une collaboration massive entre les différents acteurs sociaux de la ville. La résidence pour aînés les ­Jardins ­Latourelle ainsi que la ­Résidence des ­Bâtisseurs font partie de cette collaboration.

«  ­La ­Résidence des ­Bâtisseurs a collecté l’année dernière 2800 $, et cette année ils veulent ramasser plus. En plus, c’est à cette résidence qu’on va organiser notre ­souper-spaghetti, absent depuis le début de la pandémie, le 16 novembre prochain  », ­mentionne-t-elle.

À cela s’ajoute la collaboration avec les écoles primaire et secondaire de ­Louiseville, les deux établissements scolaires ayant toujours soutenu cette cause.

«  ­Le ­Noël du ­Cœur a remis l’année dernière une belle plaque de reconnaissance à l’école secondaire l’Escale qui contribue avec nous depuis 35 ans. En effet, le personnel et les élèves de cette école organisent, cet automne, des activités dédiées à nous  », souligne ­Mme ­Plante.

Quant aux élèves de l’école primaire de ­Louiseville, ils contribuent à leur tour depuis une vingtaine d’années à leur façon. «  ­Avant, ils ramassaient les sous noirs (1 cent) et maintenant ils appellent ça ­Apportez vos petits castors (5 cents)… C’est de toute beauté !  », se réjouit ­Mme ­Plante.

«  ­Tout ce que les écoles amassent, on le redonne pour aider pour les déjeuners, pour des élèves qui manquent de vêtements. La direction de l’école primaire m’a informée que le besoin est imminent. Donc, on va dès maintenant les aider  », selon la présidente du ­Noël du ­Cœur de ­Louiseville.

Le ­Fonds ­Gérard-Morin encore sollicité

Le ­Fonds ­Gérard-Morin a reçu, depuis le 15 août dernier, plus de 120 demandes d’aide de la part des sinistrés des inondations du 9 août qui ont dévasté la ville.

Selon ­Pierrette ­Plante, l’organisme s’attend à continuer à répondre, dans les prochaines semaines, à de nouvelles demandes d’aide de la part des sinistrés de la communauté.

Elle rappelle que l’aide alimentaire offerte par ce ­Fonds continuera à servir d’une façon hebdomadaire les personnes dans le besoin. «  ­Probablement que nous serons moins sollicités en décembre et en janvier, car les gens vont recevoir leurs certificats de bons d’épiceries. En parallèle, le besoin des sinistrés va demeurer, surtout pour ceux qui habitaient dans des ­sous-sols et qui ont tout perdu  », ­estime-t-elle.

Mme ­Plante fait partie des fondateurs de ce ­Fonds en 1986. Noyau dur de l’organisme, elle bénéficie maintenant de l’aide de ­Louise ­Trépanier et de ­Marjolaine ­Vincent.

«  ­Elles sont géniales. Elles ont travaillé fort ces dernières semaines, surtout quand je gérais, à mon tour, les dégâts d’eau dans mon ­sous-sol  », ­témoigne-t-elle.