Développer des partenariats, c’est payant!
LOUISEVILLE. Même si Pascal Lafrenière a quitté le Festival western de Saint-Tite l’an dernier, cela ne signifie pas qu’il a mis de côté le plaisir de travailler avec des festivals. Pour sa 45e édition, le Festival de la galette de sarrasin de Louiseville a fait appel à son expertise afin de poursuivre son évolution.
« Au lieu de se creuser les méninges et essayer de réinventer la roue, on a pensé aller consulter des gens qui ont déjà réussi par le passé. Dans ce domaine-là, le plus difficile, c’est de trouver la bonne personne qui veut réellement t’aider », révèle André Auger, président du Festival de la galette, après avoir vécu une mauvaise expérience par le passé. Après s’être fait recommander les services de Pascal Lafrenière, nouvellement président de sa propre entreprise de stratégie et de communications, M. Auger s’est assis avec ce dernier, au printemps 2024, pour discuter de ses priorités.
« Ma priorité, c’était de me trouver de bons commanditaires pour les années qui viennent », explique M. Auger. Ainsi, le premier mandat de Pascal Lafrenière a été de structurer et développer le volet des commandites. « Les gens du Festival de la galette ont beaucoup de bonnes idées et de la volonté, mais ça fonctionnait moins bien du côté des commandites », explique M. Lafrenière.
M. Lafrenière a donc permis au Festival de s’adapter aux besoins et aux attentes des commanditaires et de se professionnaliser. « Une commandite, ce n’est pas un don. Il y a des attentes en retour de la part des entreprises. Il faut donc savoir utiliser le bon langage, et bien faire nos devoirs pour savoir quoi proposer à un éventuel partenaire pour que le retour sur son investissement soit tangible », explique M. Lafrenière.
Lors de ce premier mandat, André Auger souhaitait des entendes durables, avec un objectif de quatre entreprises. M. Lafrenière a donc créé des ententes de trois ans et est allé chercher, finalement, cinq entreprises. De plus, avec des ententes pluriannuelles, le stress financier est diminué d’année en année et les organisateurs peuvent mettre leurs énergies ailleurs.
Pascal Lafrenière est persuadé que ces nouveaux partenariats entraîneront des répercussions majeures sur le Festival et que les festivaliers ne pourront qu’en bénéficier. « C’est grâce aux partenariats que les programmations sont plus variées et étoffées, assure M. Lafrenière. Ça permet d’avoir une programmation à la hauteur de la réputation du Festival de la galette ».
Grâce au succès de cette collaboration, un second mandat sera entamé cet automne. « On va approcher des nouveaux partenaires qui ne l’ont jamais été ou qui ne le sont plus aujourd’hui pour différentes raisons, explique M. Lafrenière. On va aussi s’attaquer aux différents ministères, tant provincial que fédéral, pour décrocher des subventions, puisque le Festival de la galette de Louiseville est sous-subventionné compte tenu de son achalandage et de son rayonnement », croit-il. Cela sera également une bonne façon de se préparer financièrement au 50e anniversaire qui approche dans quelques années et de l’organiser sur une base solide.