Énercyle dévoile son nouveau lieu d’enfouissement
Énercyle a accueilli des membres de la presse, ce matin, afin de présenter en quoi consiste toutes ses opérations de gestion de matières résiduelles. Au passage, il a également dévoilé l’emplacement futur de la Phase #2 de son lieu d’enfouissement technique (LET).
Pour refaire l’histoire, un premier site d’enfouissement – sanitaire – a vu le jour, sur la partie gauche du site, en 1977. Il fut complété en 2001. Par la suite, Énercycle a développé son premier lieu d’enfouissement technique (LET), cette fois à l’extrême droite du site. Ce dernier fut divisé en sept phases et il est déjà bien avancé, de sorte que la dernière phase devrait être complétée autour de 2031. Voilà pourquoi l’entreprise prépare déjà la suite des activités, de ce qui se voudra être la phase #2 du lieu d’enfouissement technique (LET), d’une capacité de cinq millions de mètres cubes de déchets.
« Un lieu d’enfouissement technique (LET) est destiné à accueillir les déchets à proprement dit, c’est-à-dire ceux dont les caractéristiques ne permettent pas d’envisager le recyclage ou la valorisation énergétique. Eh bien nous en sommes bientôt à compléter notre plus récent site qui est en opération depuis 2001 », a expliqué le directeur général, Stéphane Comtois.
« Nous avons déjà établi que le prochain site utilisé sera l’espace qui nous est encore disponible à ce jour, devant la bâtisse principale et le centre de tri de matières recyclables. On parle donc de l’espace qui se situe entre nos deux premiers sites d’enfouissement. Notre but, c’est de l’occuper pour une durée de 25 ans, donc jusqu’en 2056. »
Les sites d’enfouissement sont très complexes en 2024 et les centres de gestion de matières résiduelles en soutirent le maximum. C’est pourquoi plusieurs systèmes de pompage sont installés à chacune des phases du site d’enfouissement pour y soutirer l’eau et le gaz qui sont produits par les déchets.
Pour ce qui est de la matière liquide sous les déchets, appelé le lixiviat, il est redirigé vers le bassin principal de traitement des eaux, sur le site. L’eau est ensuite épurée à son maximum, deux autres fois plutôt qu’une, selon les normes exigées par le ministère de l’Environnement, avant de retourner à la rivière. Un deuxième système de pompage recueille quant à lui le gaz produit par les déchets et ce dernier est acheminé vers l’usine de raffinage des biogaz (pour être nettoyé à 97%), qui se situe elle aussi sur le site. Il est ensuite mis à la disposition d’Énergir qui peut l’utiliser à bon escient.
Soulignons en terminant qu’Énercycle desserre 37 municipalités, de Trois-Rivières à Shawinigan, et des MRC Mékinac et des Chenaux jusqu’à Maskinongé.