La républicaine Liz Cheney soutient Kamala Harris
L’ancienne représentante républicaine Liz Cheney a déclaré mercredi soir qu’elle soutient Kamala Harris en vue de la présidence américaine, mettant ainsi fin à des semaines de spéculations.
Elle a fait cette annonce lors d’un événement à l’Université Duke. Dans une vidéo publiée sur le réseau social X, elle a évoqué le «danger» que Donald Trump pose pour les États-Unis.
«En tant que conservatrice et en tant que personne qui croit en la Constitution et qui s’en préoccupe, j’ai profondément réfléchi à la question. En raison du danger que représente Donald Trump, non seulement je ne voterai pas pour lui, mais je voterai pour Kamala Harris», a-t-elle affirmé.
La présidente de la campagne de Mme Harris, Jen O’Malley Dillon, a déclaré dans un communiqué que «la vice-présidente est fière d’obtenir le vote de la députée Cheney». «C’est une patriote qui aime ce pays et qui place notre démocratie et notre Constitution au premier plan.»
Mme Cheney, qui a coprésidé l’enquête de la Chambre des représentants sur l’assaut du Capitole du 6 janvier 2021, est devenue une féroce critique de M. Trump. Par conséquent, elle a été évincée dans la primaire républicaine de 2022 au Wyoming.
Fille de l’ancien vice-président Dick Cheney, Liz Cheney a imité d’autres républicains, comme son ancien membre de la commission du 6 janvier, l’ancien député Adam Kinzinger, et l’ex-député Denver Riggleman, qui soutiennent Kamala Harris.
Plus de 200 anciens membres de l’administration Bush et des anciennes campagnes présidentielles républicaines de John McCain et de Mitt Romney ont également annoncé leur soutien à Mme Harris la semaine dernière.
Mme Cheney faisait partie de l’équipe dirigeante des républicains de la Chambre des représentants au moment de l’attentat du 6 janvier, mais elle a rompu avec la plupart des membres de son groupe parlementaire en raison de la responsabilité de M. Trump.
Elle a perdu son poste de leader et a été l’une des rares figures républicaines à accepter de siéger à la commission du 6 janvier, nommée par les démocrates qui contrôlaient la Chambre à l’époque.