Michael Lionello est épaté par la progression du receveur de passes Charleston Rambo
MONTRÉAL — Lorsque l’on regarde les statistiques des meilleurs receveurs dans la Ligue canadienne de football, le nom d’un joueur parmi les Alouettes de Montréal revient un peu partout: Tyson Philpot. C’est à se demander si Charleston Rambo n’est pas sur le point de le rejoindre.
Rambo, un receveur recrue de 25 ans, connaît ses meilleurs moments avec les Alouettes. Lors de ses quatre dernières parties, il a accumulé des gains de 308 verges, dont 124 dans la victoire de 33-23 contre les Tiger-Cats de Hamilton samedi soir au stade Percival-Molson, avec deux touchés.
Rambo aura probablement une autre opportunité de se distinguer vendredi soir alors que les Alouettes rendront visite aux Roughriders de la Saskatchewan, d’autant plus que Philpot, qui s’est blessé face aux Tiger-Cats samedi, sera au rancart du jeu, presque assurément.
«Tout ce que je peux dire, c’est d’essayer d’être à la bonne place au bon moment. Je ne regarde pas trop loin devant et je ne reviens pas sur le passé. On est ici, maintenant et j’essaie de vivre le moment présent. Et je suis reconnaissant envers mes instructeurs et mon quart-arrière qui me placent en excellente position pour compléter des jeux.»
Après la victoire de samedi, l’entraîneur-chef Jason Maas avait rendu hommage à son jeune receveur.
«Il a été formidable pour nous toute l’année, mais il commence à être dans une zone», avait mentionné Maas. «Il commence à être confortable avec le jeu. Je crois qu’il nous donne l’étincelle dont on a besoin par moments.»
Le concert d’éloges à l’endroit de Rambo s’est poursuivi mercredi matin, gracieuseté de Michael Lionello, l’instructeur des receveurs de passes.
«Il est arrivé au camp deux ou trois jours après tout le monde. Il a reçu le livre de jeux tardivement alors que tout le monde l’avait en main depuis des mois. A-t-il commencé en retard? Peut-être, un peu, mais il a foncé et il a travaillé et travaillé», a relaté Lionello.
«Il a commencé avec la quatrième équipe (d’entraînement), puis la troisième, et alors que le camp s’achevait, vous pouviez voir un incroyable athlète apprenant comment pratiquer ce sport. Et une fois qu’il s’y est familiarisé, c’est devenu assez incroyable de le regarder jouer.»
Peu de partisans des Alouettes connaissaient Rambo avant que la saison ne commence, mais Lionello avait une bonne idée du type de joueur qu’il avait sous la main lorsqu’il a appris qu’il se trouvait au camp de la formation montréalaise.
«Je connaissais son parcours. Je savais qu’il avait été avec Oklahoma. Je l’ai vu jouer, je pense, avec (les quarts) Kyler Murray et Jalen Hurts, et on parle de football universitaire de gros niveau. Vous savez donc qu’aucune enceinte ne l’intimidera», a souligné Lionello.
«Quand j’ai que nous avions mis la main sur lui, je me suis dit ‘OK, intéressant’. Il s’agit d’un joueur de football crédible, qui a joué à un très haut au football universitaire. Que peut-il faire ici? De le voir éclore, c’est quelque chose d’incroyable.»
Quand il parle de Rambo, Lionello revient d’abord sur sa vitesse, avant de parler de son niveau d’endurance.
«De bonnes mains, les feintes, l’endurance, le côté physique; il a tous les attributs. Il n’y a pas de limite à son potentiel. Il est un jeune homme talentueux, qui ne va que s’améliorer. Et il est un merveilleux jeune homme, aussi.»