Fin de session parlementaire pour Yves perron
POLITIQUE. Après une session parlementaire bien chargée, le député de Berthier-Maskinongé, Yves Perron, dresse son bilan.
Agriculture et agroalimentaire
Le dossier de porte-parole du député aura été prenant avec la fin de l’étude sur la stabilisation des prix à l’épicerie, la progression du projet de loi pour protéger la gestion de l’offre (C-282), la révision des programmes d’assurance pour les agriculteurs et le déclenchement d’Agri-relance. Ce cadre d’urgence n’a d’ailleurs pas été mis en branle par Ottawa.
« On a travaillé fort et intelligemment sur les prix à l’épicerie et la signature du Code de conduite. Combinés aux pressions du public, les efforts déployés en comité avec une motion pour soutenir la pression des producteurs et des transformateurs ont porté leurs fruits et Loblaws a finalement ratifié le Code. Les yeux sont maintenant rivés sur Walmart. Costco a bien signifié son intention de signer si tous les joueurs consentaient à participer, mais une confirmation officielle est toujours attendue. J’ai aussi multiplié les rencontres avec les sénateurs et sénatrices pour les convaincre d’adopter notre projet de loi visant à protéger la gestion de l’offre, qui en est maintenant à l’étape du comité. Pour ce qui concerne Agri-relance, j’ai invité les représentants des producteurs à rencontrer le ministre de l’Agriculture et de l’Agroalimentaire, M. MacAulay, afin qu’ils puissent lui expliquer la nécessité de déclencher le programme d’urgence le plus tôt possible. Il est incompréhensible de voir que le gouvernement fédéral ne s’est toujours pas engagé à compenser les pertes de l’an dernier alors que la saison estivale est déjà commencée. Le Canada parle de nourrir le monde, mais laisse les producteurs du Québec sur leur faim. J’espère que la rencontre et la conférence de presse qui a suivi en ont réveillé quelques-uns », résume M. Perron.
Dossiers nationaux
Plusieurs sujets majeurs ont été abordés à la Chambre des communes. Il a notamment été question de la politique d’immigration du gouvernement fédéral, de l’intrusion de ce dernier dans les champs de compétences exclusifs du Québec et de l’ingérence étrangère.
« L’immigration est un enjeu majeur dont il faut parler de manière posée et raisonnable. Le Bloc Québécois s’est prononcé à de nombreuses reprises sur la capacité d’accueil du Québec et sur la façon déplorable dont se déroule l’arrivée des demandeurs d’asile. Le gouvernement fédéral présente le pays comme une terre accueillante, mais est incapable de délivrer des permis de travail aux nouveaux arrivants, les laissant dans la précarité. Il assume mal ses responsabilités. Nous avons heureusement réussi à obtenir un versement important du fédéral en faveur du Québec afin de compenser les dépenses encourues par le gouvernement québécois pour l’accueil des réfugiés. Pour ce qui est des intrusions fédérales dans les champs de compétence du Québec, elles se sont multipliées. Plutôt que de gérer ce qui ne fonctionne pas dans ses propres juridictions comme la protection des berges du Saint-Laurent, la gestion des permis de travail des immigrants ou l’émission des passeports, le fédéral empiète sur les compétences du Québec et dédouble les structures administratives. Nous avons présenté une motion demandant le droit de retrait de ces intrusions avec pleine compensation, car l’argent des Québécois doit être utilisé judicieusement. Les partis fédéraux ont malheureusement voté contre, préférant justifier l’incompétence fédérale. Pour ce qui est de l’ingérence étrangère dans notre processus électoral, nous avons réussi à faire adopter une motion demandant l’élargissement de l’enquête en cours qui permettra de couvrir les parlementaires du Sénat et de la Chambre des communes », explique le député de Berthier-Maskinongé.
Relations internationales
Le député de Berthier-Maskinongé a eu l’occasion de tisser des liens avec des représentants de pays étrangers. Il est nouvellement membre du groupe d’amitié avec le Népal et a développé une relation de confiance avec l’ambassadrice de Mongolie, lui ayant même fait un résumé de notre histoire, pour qu’elle puisse bien cerner les particularités nationales québécoises.
« C’est important d’expliquer notre spécificité aux pays étrangers. Nous sommes généralement mal représentés à l’international par le Canada, qui fait tout en anglais, mais qui se présente comme un pays bilingue. Les diplomates sont heureux d’en apprendre davantage sur notre histoire, et il est important de les sensibiliser à la réalité québécoise. La quête de notre indépendance nationale se construit au quotidien et nous nous devons de construire dès maintenant des liens significatifs à l’international », exprime le député.
Circonscription
Depuis janvier, 292 dossiers citoyens ont été traités par l’équipe de Berthier-Maskinongé. Les cas en lien avec l’immigration sont toujours en tête de liste, suivis par ceux de l’assurance-emploi, de l’Agence du revenu du Canada et de ceux en lien avec les programmes gouvernementaux.
« Notre tâche première sera toujours de servir la population de Berthier-Maskinongé. Notre bureau, avec son équipe stable et dynamique, a atteint un niveau d’efficacité impressionnant et les commentaires positifs sont nombreux. Il est primordial que nos gens soient bien servis », conclut Yves Perron.