L’heure est au bilan pour Simon Allaire
POLITIQUE. Le député de la circonscription de Maskinongé, Simon Allaire, dresse des bilans positifs de cette dernière session parlementaire qui fut bien remplie.
« Je vais toujours vouloir axer sur les résultats, puis je suis très content de ma dernière session. Pour les enjeux qu’il y a ici dans Maskinongé, je suis vraiment content parce qu’on a réglé beaucoup de choses », souligne-t-il. Le député remarque que plusieurs dossiers ont eu des avancées concrètes comme l’aire protégée, les CPE et le dossier pyrrhotite. « Je pense que c’est hyper important d’être capable par nos actions de dire »regardez, on vous a entendu ». On avait dit qu’on ferait quelque chose, puis on le fait vraiment ».
Bien que les sondages placent actuellement le gouvernement caquiste en défaveur, le député Simon Allaire a confiance que le vent tournera d’ici la tenue des élections. « Je pense qu’on a réussi à se ressaisir entre nous en se concentrant encore une fois sur les résultats. Je le sens sur le terrain aussi que ça va mieux ». La proximité avec les gens du territoire apparait également comme un maillon important selon lui. « Quand je me suis lancé en politique, je le savais, mais je le vois encore plus aujourd’hui : les gens veulent sentir que tu es là, que tu es présent et que tu vas bien les représenter ».
Des dossiers qui avancent
Simon Allaire relève d’emblée la réussite en matière d’aire protégée pour Saint-Mathieu-du-Parc. « C’était vraiment la première étape très importante, soit de réserver cette zone-là à Saint-Mathieu-du-Parc pour qu’elle devienne une future aire protégée. Il continue d’y avoir des devoirs à faire, mais ils les font très bien ». La municipalité de Saint-Alexis-des-Monts est également en processus afin de développer une aire protégée. « On est en train de dire à notre beau territoire de Maskinongé qu’on est prêt à protéger différentes parties pour du développement récréotouristique », mentionne-t-il.
Par ailleurs, c’est avec fierté que Simon Allaire affirme que deux sites de CPE de 80 places ont ouvert leur porte sur le territoire, respectivement à Saint-Barnabé et Pointe-du-Lac. « Ce sont deux nouvelles installations! Puis il y aussi Louiseville qui est en construction ». Il note également que Saint-Alexis-des-Monts est en processus d’aménagement pour son CPE et que Saint-Élie-de-Caxton en est à réfléchir son emplacement.
Selon le député, il est possible d’identifier des gains significatifs du côté du dossier pyrrhotite. « Je ne suis vraiment pas gêné de dire qu’on est en fin de crise. Les dossiers se sont réglés au niveau judiciaire entre autres. On sait aussi qu’il reste suffisamment d’argent si jamais il y a des nouvelles personnes qui devaient faire des réclamations ». D’autres développements sont également substantiels du côté de la Chaire de recherche de l’Université Laval destinée à ce dossier. La Chaire analyse divers facteurs entourant la pyrrhotite qui pourraient notamment influencer les taux de concentration et de classification.
À poursuivre cet automne
Simon Allaire a déposé dernièrement une pétition de plus de 25 000 signatures, deuxième plus importante dans la province. « C’est une pétition que j’ai travaillé avec l’Association des policiers et policières du Québec, donc il y avait des demandes très claires comme d’encadrer les personnes non criminellement responsables et que la communication soit plus fluide entre les intervenants ». C’est ainsi qu’un projet de loi a été déposé et qu’il sera étudié à l’automne prochain. « Ce que le projet de loi dit c’est qu’une personne qui est criminellement non-responsable va avoir un meilleur suivi et ça va éviter plein de dérapages dans la société, mais pour lui aussi surtout », explique-t-il.
Le dossier pour les municipalités voulant obtenir le statut de Territoire incompatible avec l’activité minière (TIAM) a également progressé. « Les gens sur ce dossier, je les ai amenés avec moi à Québec pour rencontrer la ministre. Ils ont été capables de partager ce qui ne fonctionnait pas pour eux et de dire vers où ils voudraient que ça s’enligne ». Le député de Maskinongé affirme qu’il y aura un changement dans ce sens dans le projet de loi, mais il reconnait somme toute que du travail sera possiblement encore à faire pour répondre aux demandes de la population.
D’autres enjeux dans la mire
Pour Simon Allaire, la revitalisation du centre-ville de Louiseville demeure une priorité. Rappelons que ce projet a pour objectif d’améliorer l’offre de logements et l’offre commerciale au cœur de la municipalité. Le projet se développe graduellement, c’est pourquoi le député affirme être en attente de concrétisations. « C’est vraiment un beau projet. On est toujours à la recherche dans ce dossier d’un résultat peut-être plus significatif et d’arriver avec quelque chose de concret ».
Le député soulève aussi avoir des préoccupations concernant la question de l’accessibilité du réseau cellulaire sur le territoire de Maskinongé. Avec les sommes annoncées dernièrement, il espère que des démarches réelles prendront forme d’ici la fin du mandat de son gouvernement.
Avec le titre d’adjoint parlementaire, Simon Allaire est amené à travailler notamment sur le dossier d’ordre national concernant les professionnels issus de l’immigration. « On va offrir des permis spéciaux pour maximiser les compétences gens, entre autres des nouveaux arrivants qui arrivent ici et qui pourraient avoir eu une formation dans leur pays d’origine ». Cette initiative a pour objectif que les gens avec différentes certifications puissent intégrer plus rapidement le marché du travail.