Une nouvelles convention collective signée à la MRC de Maskinongé
ENTENTE. Une nouvelle convention collective a été signée entre la MRC de Maskinongé et ses employés syndiqués.
D’une durée de cinq ans, cette entente prévoit notamment des améliorations au niveau de la flexibilité de l’horaire de travail pour la trentaine d’employés administratifs concernés. Aussi, des avantages tels qu’une contribution au Régime de retraite des employés municipaux du Québec dans le volet prestation déterminée, l’ajout de deux jours fériés supplémentaires durant la période des Fêtes ainsi qu’une bonification des vacances en fonction de l’ancienneté, sont désormais offerts aux employés.
Également, la nouvelle convention collective prévoit un rattrapage salarial de 9% pour l’année 2023, une hausse de 4% pour 2024 et 2025, ainsi qu’une augmentation représentant l’IPC pour les années 2026 et 2027 (min. 2% max. 3%).
« Nous sommes heureux d’être parvenus à nous entendre avec nos employés, soutient le préfet de la MRC de Maskinongé, Paul Carbonneau. Nous avions le souci d’obtenir une entente négociée et équitable pour tous afin que la MRC demeure un milieu de travail attractif, tant pour les employés en poste que pour ceux qui se joindront à l’équipe au fil des années. »
« Tout au long du processus, nous avons démontré notre ouverture et notre écoute afin de permettre d’offrir des conditions alléchantes qui contribueraient à la conciliation travail-famille et à la rétention de notre personnel. Nous sommes fiers du résultat et remercions les employés pour leur collaboration et leur travail », ajoute le préfet.
« Nous terminons cette négociation avec le sentiment d’avoir gagné plusieurs mesures intéressantes, qui vont venir bonifier nos conditions de travail. Ça n’a pas été une négociation de tout repos, mais la mobilisation des travailleuses et des travailleurs a fait la différence. Cette victoire doit mener à un meilleur climat de travail à la MRC », explique Sandrine Renou, vice-présidente du Syndicat régionaldes employé(es) municipaux de la Mauricie (CSN).
« La nouvelle convention collective permet d’améliorer autant les salaires que les conditions de travail. Ce seront des mesures qui vont aider à attirer et à retenir le personnel et ainsi continuer de donner de bons services à la population », poursuit Simon-Mathieu Malenfant, vice-président trésorier de la Fédération des employées et employés de services publics-CSN (FEESP-CSN).
« Ça aura pris trois jours de grève pour que l’employeur bouge à la table de négociation. Ces gains, les travailleuses et les travailleurs les ont arrachés grâce à leur détermination », estime quant à lui Sylvain Pratte, secrétaire-trésorier du Conseil central du Coeur du Québec (CCCQ-CSN).