Bilan d’une première année pour le Lab-École
MASKINONGÉ. C’est à l’occasion d’un atelier culinaire convivial que le chef Ricardo était présent au Lab-École hier midi. L’évènement permettait également de souligner la première année scolaire complétée de l’école primaire de Maskinongé.
Lors de l’inauguration du Lab-École le 3 novembre dernier, Ricardo avait souligné l’envie de vouloir passer à l’école afin de cuisiner avec les élèves. « Donc c’était resté dans ma tête », ricane Martin Fréchette, directeur de l’établissement scolaire.
Le chef s’est ainsi joint à Audrey Lagacé, nutritionniste au Lab-École de Maskinongé pour présenter un atelier culinaire. La nutritionniste a réalisé 49 ateliers de ce type dans la dernière année avec les élèves de tous les niveaux scolaires. Elle accompagne ainsi les professeurs en ce qui concerne la découverte d’aliments et les techniques culinaires.
C’est auprès de groupes de 15-20 élèves que les ateliers culinaires d’une heure prennent place. L’objectif de ces séances est de sensibiliser les enfants à l’alimentation saine et au plaisir de cuisiner. « On est vraiment dans l’appropriation du programme pédagogique au niveau agroalimentaire », soulève le directeur. L’école établit aussi un partenariat avec l’initiative AgrÉcole qui propose des ateliers divers visant l’exploration de l’environnement et l’adoption de saines habitudes de vie.
« C’est hyper important d’intégrer l’alimentation dans une école parce qu’à une autre époque on aurait dit que c’était le devoir des parents de le faire, aujourd’hui c’est un choix de société », relevait d’ailleurs Ricardo.
Un premier tour de piste
Cette première année d’activité pour le Lab-École de Maskinongé en fut une pour s’adapter au nouvel environnement. « On était vraiment en appropriation des espaces. Entre autres au niveau des classes, il y avait beaucoup d’apprentissages. Les corridors plus grands aussi : comment les utiliser et les maximiser. On a vu des enseignants qui s’appropriaient les lieux », raconte Martin Fréchette.
Le directeur reconnait ainsi que la première année en fut une pour s’adapter et se sentir pleinement confortable dans le nouvel environnement de travail, autant pour le corps enseignant que pour les élèves. La deuxième année d’activité devrait se faire avec encore plus d’aisance selon lui.
Les aspects positifs
En rétrospective, Martin Fréchette a remarqué divers éléments particulièrement appréciés tout au long de l’année. « On a plus d’espace, ça s’est tout un point positif! Ça respire. Puis même au niveau sonore, on peut regarder juste ce matin. Il y avait quand même une cinquantaine de jeunes dans la cuisine, puis ce n’est pas cacophonique! C’est la même chose pour le gymnase ».
Le choix des matériaux de construction s’avère être déterminant dans cette capacité aux espaces à mieux absorber le son. L’omniprésence du bois et la vaste luminosité permettent également de créer un environnement propice au bien-être, tel qu’initialement proposé dans l’idéation des Lab-Écoles. À ce sujet, le directeur mentionne que « on voit un apaisement chez les enfants ».
Selon lui, il s’avère être un peu tôt pour voir l’impact de l’école au niveau des résultats académiques des jeunes. Il n’en demeure pas moins que les conditions d’apprentissage sont maximisées. « Ce qu’on voit dans l’ensemble, ce sont des enfants plus disposés à apprendre », témoigne-t-il.
Un intérêt qui se manifeste
Le Lab-École de Maskinongé accueille plus de 150 élèves du préscolaire jusqu’à la 6e année du primaire. « On a des parents qui sont très contents. On a d’ailleurs des demandes d’autres municipalités. Initialement c’est pour les enfants de Maskinongé, mais s’il reste de la place dans les classes, on peut accueillir d’autres jeunes », explique Martin Fréchette.
C’est ainsi que l’école accueille des enfants de plusieurs communautés avoisinantes telles que de Saint-Barthélemy, Louiseville, Saint-Justin et Saint-Ursule.