Pour la revitalisation de l’église Saint-Antoine-de-Padoue
LOUISEVILLE. L’église Saint-Antoine-de-Padoue de Louiseville est bien vivante. Les bénévoles qui s’attèlent à garder l’endroit dynamique amorcent actuellement une réflexion quant à l’avenir et la pérennité du bâtiment.
Richard Brown, nouvellement marguillier de Louiseville, souhaite avec l’aide de la communauté locale revitaliser l’église Saint-Antoine-de-Padoue. « On s’est donné 12 à 18 mois pour faire découvrir aux gens de Louiseville que leur église est plus qu’un lieu de culte. C’est aussi un lieu de partage communautaire et culturel ».
Ainsi, les bénévoles de l’endroit souhaitent dans les prochains mois amener les citoyens à redécouvrir le bâtiment. Il y aura notamment des rencontres dirigées afin de permettre à la population de témoigner de ce qu’ils souhaitent retrouver dans l’église. À la suite de ces perches qui seront tendues dans le but de capter l’intérêt du public, il y aura la mise sur pied d’un plan d’affaires qui permettrait non seulement de financer une restauration de l’église, mais également de s’assurer d’une pérennité budgétaire.
« Nous sommes à ce moment de l’histoire de notre ville où nous devons réfléchir sur la façon dont nous désirons conserver cette église ». Richard Brown ajoute, « à la veille de son centenaire, plusieurs des composantes techniques ont besoin de mise à jour sans lesquelles la survie du bâtiment peut être compromise ».
Étant au cœur de la Ville de Louiseville, le marguillier réitère l’importance du patrimoine bâti que représente l’église Saint-Antoine-de-Padoue et donc, sa conservation et sa revitalisation. « Quand on invite des gens chez soi, on présente ce qu’on a de meilleur. On sort notre belle vaisselle, on prépare les mets qu’on réussit le mieux. C’est un peu ça de restaurer notre patrimoine bâti, c’est de présenter au monde qui nous sommes et de dire »bienvenue ici » ».
Historiquement, la première église fut construite en 1807 sur le site actuel. En 1917, il y eut une restauration de l’établissement considérant sa dégradation naturelle. Finalement, un incendie majeur a nécessité une reconstruction du lieu en 1926.
« Il y a un attrait pour ces bâtiments-là. Il faut comprendre qu’une église ce n’est pas juste un lieu de liturgie, c’est un lieu de vie aussi ». C’est pourquoi Richard Brown et ses acolytes souhaitent y organiser des activités artistiques et culturelles. Celles-ci pourraient laisser place à un certain retour financier, via des dons par exemple. Conséquemment, des évènements divers prendront place à l’église de Louiseville dans la prochaine année et les citoyens sont invités à y participer.
Mentionnons que dans cette optique de revitalisation de l’église, la communauté Saint-Antoine-de-Padoue souhaite diffuser en temps réel les célébrations sur son site Web, revoir l’acoustique du lieu pour une sonorité plus atmosphérique, restaurer l’orgue Casavant et plus encore.
Les personnes et organismes qui s’impliquent auprès de l’église Saint-Antoine-de-Padoue sont nombreux, que l’on pense au Sacristain, aux divers comités, aux membres de la Fabrique, aux Chevaliers de Colomb ou aux Dames Charitables.
Aujourd’hui, ils lancent un appel à la collectivité afin de donner un second souffle à ce bâtiment patrimonial louisevillois. « Il faut trouver à notre église des activités qui remettront celle-ci au cœur de nos vies. C’est au nom de tous ceux et celles qui s’appliquent à réaliser cette tâche civique que je vous invite à rester à l’écoute ainsi qu’à participer aux différents événements à venir », relève Richard Brown.
Pour plus d’informations sur l’église Saint-Antoine-de-Padoue, visitez leur site Web.