La municipalité toujours en attente de réponses
AGRICULTURE. En date du 9 février, la municipalité de Saint-Alexis-des-Monts attendait toujours les documents du Groupe Mario Côté attestant que les droits acquis reliés à l’ancienne porcherie Porcs-Mauricie étaient toujours valides.
Près d’une cinquantaine de citoyens étaient présents le 5 février dernier à la séance du conseil municipal de Saint-Alexis-des-Monts afin d’en savoir plus sur le projet de relance de l’ancienne porcherie située sur le rang Armstrong.
Le 2 février, les conseillers juridiques du producteur porcin ont avisé la municipalité qu’ils entendaient donner une réponse dans « les meilleurs délais » selon les termes employés par le maire Michel Bourassa en assemblée publique.
Durant près de trente minutes, plusieurs citoyens se sont relayés au micro pour faire part de leur opposition au projet de porcherie sans que les réponses offertes par le maire Bourassa et l’inspecteur en urbanisme et en environnement, Patrick Baril, ne les satisfassent.
« Nous ne sommes pas d’un bord ni de l’autre. On va suivre la loi. C’est sûr que ça va aller en cours cette histoire-là », a entre autres déclaré le maire lors de l’une de ses interventions. Prenant la parole à plusieurs reprises à la demande du maire, Patrick Baril a répété maintes fois que la municipalité en est à l’étape pour le moment d’établir la validité du droit acquis.
L’inspecteur en urbanisme et en environnement a souligné également avoir soumis une demande d’information au MAPAQ afin de connaître le nombre de porcs qui se trouvait dans l’établissement lorsque la porcherie était opérée par Groupe Agricole Brodeur sous le nom de Porcs-Mauricie.
« Si le droit acquis devait être encore valide, ça ne pourra pas dépasser le nombre d’unités animales qu’on retrouvait avant », a-t-il déclaré sans pour autant rassurer les citoyens présents. Patrick Baril a également souligné qu’il avait constaté également que des travaux entrepris sur l’ancienne porcherie n’étaient pas prévus dans le permis émis au Groupe Mario Côté par la municipalité. « Il y a plus de travaux que ce que le permis permettait », a-t-il admis, soulignant que le propriétaire recevra un avis comme tout le monde qui aurait agi pareillement.
Rappelons que pour que le droit acquis dont bénéficiait Groupe Agricole Brodeur demeurent valides, le nouveau propriétaire doit prouver que la porcherie n’a pas cessé ses opérations au-delà de douze mois, ce que conteste les citoyens habitant à proximité.