Rick Tocchet a changé la dynamique à Vancouver après une année à la barre de l’équipe
VANCOUVER — Rick Tocchet est devenu entraîneur-chef des Canucks de Vancouver il y a un an, alors que l’équipe avait du mal à trouver des victoires et une cohérence dans sa façon de jouer.
Bruce Boudreau avait été congédié après que les Canucks eurent présenté une fiche de 18-25-3 pour commencer la saison 2022-23.
Cette fiche est survenue malgré que Boudreau avait dit avant la saison que si la troupe de Vancouver ratait les séries, ce serait «désastreux» pour elle.
Maintenant, avec le style de jeu que Tocchet qualifie de «prévisible», mais efficace, les Canucks trônent au sommet du classement de la LNH avec 68 points.
«Nous tentons d’adhérer au système défensif. La plupart des gars ont adhéré à la structure», a-t-il souligné après la victoire de 2-0 aux dépens des Blackhawks de Chicago, lundi.
Il a parlé à plusieurs reprises de la «Bible des Canucks»: des réactions défensives plus rapides en zone neutre combinées à des batailles pour la rondelle plus fortes le long des bandes.
Tocchet n’hésite pas à faire l’éloge de la performance de son équipe depuis son arrivée, ajoutant qu’il est satisfait de la façon dont les joueurs qui ne jouent pas sur les premiers trios des Canucks ont grandi au cours de son année comme entraîneur-chef.
«C’est le développement des gars comme (Nils) Hoglander, la façon dont (Conor) Garland s’est développé cette année, Dakota Joshua, Noah Juulsen, Tyler Myers, je pense que c’est une chose dont nous, les entraîneurs, sommes fiers, a-t-il expliqué, mardi.
«Évidemment, (Elias) Pettersson et (J.T.) Miller ont connu une année exceptionnelle, ce sont des joueurs étoiles, mais je pense que ce sont les autres gars qui ont vraiment amélioré leur jeu et ont adhéré au casse-tête que nous avons ici.»
Tocchet a pris les rênes le 22 janvier 2023, affirmant qu’il souhaitait que son équipe travaille ensemble pour se sortir de ses difficultés.
Les Canucks ont connu des difficultés défensives sous Boudreau. Lors de son embauche, Tocchet a promis d’améliorer la structure défensive de l’équipe.
Ç’a été le cas cette saison. La formation de Vancouver a accordé 119 buts jusqu’à présent – le troisième plus bas total de la ligue – avec un différentiel de buts de plus-59.
«Nous tentons d’être une équipe difficile à affronter, en étant intelligents dans notre propre zone, a expliqué Tocchet. Si nous voulons leur donner des choses, donnez-leur des tirs extérieurs. Nous sommes encore en train d’apprendre. Il y a encore des moments au cours desquels nous donnons la rondelle alors que nous ne devrions pas, mais je pense que ça fait partie du processus de maturité pour arriver au niveau suivant.»
Tocchet a compilé une fiche de 52-23-8 depuis son arrivée à Vancouver. Des joueurs comme Quinn Hughes et Brock Boeser ont connu un regain de vie sous sa tutelle.
Hughes mène tous les défenseurs de la LNH avec 57 points et il a inscrit son 12e but de la saison, lundi.
Boeser, qui avait fait face à des spéculations concernant son avenir à Vancouver, compte 46 points cette saison et deux tours du chapeau.
Miller mène les Canucks avec 63 points, dont 21 buts.
Le président des opérations hockey des Canucks, Jim Rutherford, a mentionné que le dévouement de Tocchet à maintenir tout le monde au même niveau est admirable.
«Peu importe qu’il s’agisse du meilleur joueur de l’équipe ou du dernier joueur de la formation, il rend tout le monde responsable et je respecte vraiment cette cohérence lorsque tu le fais avec des joueurs», a fait valoir Rutherford.
Ç’a été le cas lorsque Tocchet a qualifié les récentes performances de son premier trio de «correctes» et qu’il a affirmé qu’il était là pour les soutenir.
«Ils marquent de gros buts. Ce n’est pas comme s’ils obtenaient quoi que ce soit quand ils jouaient de façon moyenne. Ils ont placé la barre plus haut», a-t-il observé.
Rutherford a récemment expliqué que le moment du congédiement de Boudreau a donné à Tocchet plus de temps pour mettre en œuvre son propre style de jeu et transmettre ses idées aux joueurs, ce qui a porté ses fruits cette saison.
«Nous voulions que l’entraîneur ait une longueur d’avance cette saison en mettant en place son système et en faisant comprendre aux joueurs ce qu’il attendait d’eux et leur éthique de travail, a insisté Rutherford. Il a travaillé très dur pour dire aux joueurs ce qu’il voulait pendant la saison morte.»