Du Texas à la Mauricie
CULTURE. L’artiste peintre Geneviève Garand, bien connue pour ses nombreux portraits de chanteurs country américains, présente une nouvelle exposition dans l’espace culturel des bureaux du député Simon Allaire jusqu’à la fin janvier 2024.
Les œuvres présentées à l’espace culturel datent d’entre 2014 à aujourd’hui et ont des thématiques diverses. « Quand on peint, on représente nos inspirations, nos émotions, ce qu’on vit. Même si les gens ne voient pas mon intériorité, en montrant mes œuvres, c’est comme si j’étais un livre ouvert à ce moment-là », témoigne l’artiste.
Geneviève Garand est la neuvième artiste à exposer à l’espace culturel du député Simon Allaire et la première peintre de Saint-Étienne-des-Grès.
Elle s’est fait connaitre au cours des dernières années notamment par son projet d’envergure qui consistait à faire autographier ses portraits de chanteurs country américains.
« Moi je suis maniaque de country, puis j’avais fait quelques pastels de Willie Nelson, Elvis, j’avais Marilyn Monroe aussi. Puis quand Willie Nelson est venu à Montréal en 2009 je crois, j’avais mon billet pour le spectacle. J’ai un ami qui me dit »pourquoi tu n’apporterais pas ta pastel pour la faire autographier? » Quand il m’a dit ça, je me suis dit que si Willie signait quelque chose, ça serait une vraie! Donc j’ai fait une 24X36 », donc une grosse toile ».
Elle poursuit, « après ça, j’ai continué. Je suis allée voir d’autres chanteurs, comme George Jones, Johnny Cash, Charley Pride… ». Geneviève Garand s’est ainsi promenée dans de multiples régions des États-Unis et du Canada à la rencontre de ses artistes country favoris.
« Aller chercher les autographes, ce n’était pas pour l’argent, ce n’était pas pour vendre, ou faire des imprimés, c’était pour moi », relève la peintre de Saint-Étienne-des-Grès.
À travers ces années à la quête d’autographes, Geneviève Garand a fait la une du Steam Magazine avec ses œuvres à 13 reprises. Il s’agit d’une revue bien connue au Texas qui traite essentiellement d’art et de musique.
Le parcours artistique
« J’ai commencé à peindre quand j’étais enfant. Mon premier cours de peinture à l’huile, je l’ai suivi à 7 ans. Pendant mon enfance, j’avais toujours du papier et des crayons dans les mains », se remémore l’artiste.
Native de Shawinigan, secteur Saint-Georges, la femme a déménagé à plusieurs reprises avant d’arrêter son choix sur Saint-Étienne-des-Grès, municipalité qu’elle habite depuis maintenant 10 ans. L’artiste a par ailleurs fréquenté plusieurs écoles d’art pour perfectionner ses techniques au fil du temps.
« Je dois avouer que je ne connaissais rien côté art dans la région parce que j’ai plus exposé à l’international, beaucoup au Texas, notamment ma collection de portraits de chanteurs country… Dans ma région, je ne connaissais pas beaucoup ce qui se faisait ».
« Depuis la pandémie, je me suis vraiment installée chez moi complètement. C’est un autre mode de vie! Puis j’ai découvert Culture Maskinongé grâce à la municipalité de Saint-Étienne. J’avais fait des projets avec la municipalité, dont leur guimauve géante pour le Party des guimauves de Saint-Paulin », raconte-t-elle.
Geneviève Garand s’implique ainsi davantage dans les évènements culturels de la région. Elle participera notamment à l’Autel des Arts à l’église de Saint-Boniface le 24 novembre prochain de 16h à 20h. Par ailleurs, elle conçoit actuellement un nouveau projet d’art. « Je travaille sur mes nouvelles œuvres, quelque chose de nouveau… D’un peu dimensionnel. Ça va sortir du cadre de la toile », conclut l’artiste.