Sursis d’un an pour la maison Casaubon
PATRIMOINE. Le conseil municipal de Maskinongé se donne un an pour tenter de vendre la maison Casaubon dans le but qu’elle soit déménagée ou démantelée en vue d’être reconstruite ailleurs.
Les élus maskinongeois devaient statuer le 6 novembre sur le sort de la résidence de la rue Saint-Charles. L’une des options était de procéder à sa démolition dans le but d’améliorer l’accès au centre des loisirs juste à côté et d’agrandir son stationnement. La municipalité avait procédé à son acquisition il y a près d’un an pour un peu plus de 190 000$.
Conseiller municipal, mais aussi président de la Société d’histoire et de généalogie de Maskinongé, Jacques Damphousse se réjouissait de cette décision. « Ça va nous donner le temps pour prendre une décision éclairée. »
Il a rappelé qu’une situation similaire était survenue au début des années 1980 à Maskinongé. « Après la tornade, la maison d’Alcide Lemire, à côté du salon funéraire, avait subi quelques dommages. Un résident de Pointe-du-Lac l’avait achetée puis démantelée avant de la reconstruire sur la rue Principale à Pointe-du-Lac. Si on arrivait à ça, on pourrait satisfaire les deux parties, c’est-à-dire ceux qui se préoccupent du patrimoine et les utilisateurs du centre de loisir », souligne Jacques Damphousse.
Pour le moment, le conseil municipal n’a pas encore décidé à quel montant il serait prêt à laisser aller la propriété. Située au 135, rue Saint-Charles, la résidence à l’architecture originale est connue par les habitants du village comme étant la maison Casaubon, du nom de la famille qui l’a habitée pendant près de 50 ans. Construite en 1915, elle avait été achetée dans les années 1930 par Édouard Casaubon. L’un de ses enfants, l’abbé Jacques Casaubon, est d’ailleurs l’auteur du livre L’histoire de la paroisse de Saint-Joseph-de-Maskinongé publié en 1982