Une murale voit le jour à Louiseville
CULTURE. L’artiste Jean-Philippe Mailhot a réalisé dans les dernières semaines la murale extérieure intitulée À un fil, située au coin des rues Saint-Laurent et Saint-Marc à Louiseville.
« C’est quand même tendance de voir les municipalités et les MRC investir dans des œuvres murales monumentales comme celle-ci. On voyait effectivement nos voisins de la MRC des Chenaux, Shawinigan, Trois-Rivières qui commençaient à en faire de plus en plus », raconte Jennifer St-Yves-Lambert, agente de développement culturel et touristique de la MRC de Maskinongé. Par conséquent, la MRC de Maskinongé a également voulu emboiter le pas dans ce mouvement d’art public.
« Notre objectif c’était, oui d’embellir le paysage, mais surtout de faire de la place aux artistes locaux », explique-t-elle. C’est pourquoi lors de l’appel de proposition, les artistes de la MRC ont été priorisés dans un but affirmé de mettre de l’avant le talent local.
C’est à la suite d’un appel auprès des municipalités que certains lieux ont été identifiés comme pouvant potentiellement recevoir une œuvre d’art d’une telle ampleur. C’est finalement le 414 avenue Saint-Laurent, bâtiment privé qui fut sélectionné à Louiseville.
La murale a été imaginée sous le slogan de la municipalité, soit Ensemble au bon endroit. « J’ai fait des dessins pendant une semaine pour essayer de penser à une image qui évoque le thème qui était dans ce cas-ci établi par la municipalité de Louiseville, donc trouver le bon filon finalement, affirme Jean-Philippe Mailhot, créateur de la murale. J’ai appelé ça À un fil, comme la vie tient à un fil, ou le fil de la vie. Donc les hirondelles se rassemblent sur ce fil. Elles échangent ensemble. Elles incarnent une communauté ensemble, au bon endroit ».
« Évidemment, on a trouvé que Jean-Philippe avait une proposition hyper originale. On connaissait aussi son expérience et son expertise avec la murale de Saint-Alexis-des-Monts », explique Jennifer St-Yves-Lambert.
L’an prochain, une autre murale extérieure verra le jour dans la MRC. « Dans le fond, on n’a pas retenu de candidature pour le deuxième lieu qui était Yamachiche, à l’école primaire Omer-Jules-Désaulniers. Donc on va retourner en appel l’année prochaine. En fait, on souhaite en faire plusieurs dans la MRC, donc poursuivre le projet tant que le financement sera là et que les artistes voudront embarquer avec nous », conclut la femme.