L’univers de Fred Pellerin lui inspire des vitraux
ARTS VISUELS. L’artiste verrier François Fréchette aime s’inspirer de contes et de livres pour créer ses vitraux. Dans la dernière année, ce sont les contes de Fred Pellerin, mais plus précisément le personnage de Babine, le souffre-douleur du village, qui lui ont inspiré une série d’œuvres qu’il présente au Musée POP de Trois-Rivières jusqu’au 1er octobre.
Pauvre Babine… Il a été condamné à être pendu avec un caleçon sur les yeux, crucifié la tête en bas, guillotiné, écartelé, lapidé, noyé dans le houblon, électrocuté sur la chaise électrique, mais chaque fois, la condamnation échoue: la corde casse, la scie est mal affûtée ou la charge électrique s’avère insuffisante et Babine reste toujours bien vivant.
François Fréchette présente ces diverses condamnations, alors que le verre coloré et le style naïf et caricatural des œuvres viennent contrebalancer la violence de l’image.
Aux neuf œuvres inspirées du personnage de Babine, s’ajoutent cinq autres œuvres de l’artiste verrier.
« J’aime particulièrement travailler le verre pour la lumière et la couleur. J’ai aussi commencé le verre fusion il y a sept ou huit ans. Ça m’a amené à aller plus loin dans mon approche et dans mon art. Dans cette exposition, il y a justement un mélange de verre fusion et de vitrail Tiffany », précise l’artiste-verrier.
Se définissant comme un autodidacte, c’est au milieu des années 1990 que François Fréchette a entrepris son apprentissage en faisant des stages auprès de maîtres verriers. Il crée depuis, à partir de son atelier de Trois-Rivières, comme sculpteur du verre et vitrailliste.
L’exposition C’est la faute à Babine est présentée gratuitement tout l’été dans la salle Laviolette du Musée POP, accessible par le hall.