Plusieurs dossiers sur la table de Simon Allaire en 2023
POLITIQUE. À l’instar de son chef François Legault, Simon Allaire entend faire de la réalisation de ses promesses électorales une obsession au cours de son présent mandat. « J’avais pris neuf engagements et c’est là-dessus que j’entends travailler le plus », déclare au bout du fil le député de Maskinongé.
Ville centre de sa circonscription, Louiseville retiendra particulièrement son attention. La revitalisation du centre-ville passe selon lui par une nouvelle approche plus adaptée à la réalité d’aujourd’hui. « J’ai présenté un projet pilote au conseil municipal. La disponibilité des logements est problématique dans le secteur et il y a moyen de développer l’offre commerciale tout en bonifiant les logements résidentiels. »
Simon Allaire continuera aussi de travailler avec les élus louisevillois pour faire avancer les dossiers de la réfection de la rue Notre-Dame Nord et de l’ajout d’un 3e bassin d’assainissement des eaux usées. Le conseil municipal avait d’ailleurs manifesté en fin d’année son irritation devant le peu de progrès réalisé dans ces deux dossiers.
« La Ville a déposé un dossier au ministère des Transports, mais il y a énormément de demandes à la grandeur de la province, plaide le député au sujet de ce tronçon de 2 kilomètres qui nécessite un investissement de 1,2 million$ pour être remis à niveau. Saint-Étienne-des-Grès s’est pris par trois fois pour régler un dossier similaire. Je vais continuer à les appuyer là-dedans. »
Louiseville a également besoin d’ajouter un bassin pour traiter ses eaux usées et ainsi poursuivre son développement résidentiel. Simon Allaire est favorable au projet, mais rappelle que la balle est pour le moment du côté du conseil municipal. « Ils ont des devoirs à faire à l’interne, mener des tests pour se conformer à différentes normes. Pour le moment, il n’y a pas de demandes de déposées et quand ça sera le cas, je serai là pour les supporter », indique-t-il.
Cellulaire et Internet
La couverture cellulaire dans le comté figure également sur la table de travail du député. « Il y a un trou dans le cœur du village de Saint-Édouard-de-Maskinongé et ça amène un enjeu de santé publique. Ça prendrait un tour pour régler le problème. Il y a aussi une problématique dans certains secteurs de Saint-Mathieu-du-Parc et de Saint-Élie-de-Caxton », indique celui qui rappelle que son gouvernement a promis 60 millions$ pour cartographier l’ensemble du territoire québécois et ainsi faire l’état des lieux.
Du même coup, Simon Allaire entend faire le suivi auprès de Cooptel afin que les quelque 75 résidences de Yamachiche, Saint-Édouard-de-Maskinongé et de Sainte-Ursule aient enfin accès à l’Internet haute vitesse. « La date limite était en septembre 2022. On va évaluer si des pénalités doivent être imposées », souligne-t-il, reconnaissant toutefois que l’entreprise doit remplacer des poteaux endommagés. « C’est un mini-chantier à chaque fois. Ça demande la présence d’émondeurs et ils ne sont pas toujours disponibles. »
Agriculture et environnement
Au niveau agricole, le député de Maskinongé entend aller de l’avant dès 2023 avec l’établissement d’une bourse en partenariat avec des organismes, notamment la Relève agricole de la Mauricie. Il entend utiliser son budget discrétionnaire, mais compte aussi sur l’appui financier des partenaires. « Les rencontres que j’ai eues à ce sujet me donnent à penser que tous y sont favorables », souligne Simon Allaire.
L’élu caquiste suit de près également les développements entourant la venue de Nature Energy dans le parc industriel régional à Louiseville. Cette multinationale danoise a conçu un procédé permettant de transformer le fumier agricole en gaz naturel renouvelable. Elle s’est installée à Farnham et a ciblé la MRC de Maskinongé comme deuxième emplacement. « C’est un gros projet de 100 millions$ qui chemine bien. On travaille avec le service de développement économique de la MRC et Investissement Québec pour le financement. La prochaine étape, c’est de faire une demande de dézonage auprès de la Commission de protection du territoire agricole du Québec, mais je suis confiant, car c’est un dossier appuyé par l’UPA de la Mauricie. »
Enfin, le député entend continuer à travailler de concert avec la Coalition aire protégée Saint-Mathieu-du-Parc qui veut préserver un territoire d’une superficie de 127 kilomètres carrés. « La coalition a beaucoup d’ambition, mais c’est un projet bien lancé. À court terme, leurs membres doivent déposer ce printemps un document préliminaire au ministère de l’Environnement. J’ai bien confiance de pouvoir mener ce dossier à terme dans le présent mandat », termine Simon Allaire.