Révision anticipée du Schéma de couverture de risques
MRC DE MASKINONGÉ. La MRC de Maskinongé entame cette année la révision anticipée de son Schéma de couverture de risques en sécurité incendie. Cette démarche est effectuée quelques mois à l’avance de ce qui est normalement prévu afin de tenir compte d’une nouvelle réalité, soit la formation d’une régie en sécurité incendie sur le territoire.
Rappelons qu’un Schéma de couverture de risques en sécurité incendie est un outil qui permet aux municipalités de planifier et d’offrir les ressources nécessaires pour assurer la sécurité des citoyens contre les incendies. Cet outil suit les orientations du ministère de la Sécurité publique et doit être approuvé par celui-ci.
Cinq municipalités de la MRC de Maskinongé font partie de la Régie des services de sécurité incendie regroupés : Charette, Saint-Paulin, Saint-Boniface, Saint-Mathieu-du-Parc et Saint-Étienne-des-Grès.
« Il a des discussions qui se font avec les gens de la Régie pour voir comment ils vont déployer les pompiers. La Régie peut venir en entraide à d’autres municipalités qui n’en font pas partie. Et c’est là qu’il faut voir comment tout le monde va travailler ensemble. Il faut déterminer la marche à suivre », explique Réjean Carle, maire de Sainte-Ursule et président du comité de sécurité incendie de la MRC de Maskinongé.
Dans le cadre de cette démarche, la MRC souhaite également revoir et préciser certains aspects du schéma afin d’avoir une meilleure couverture et, ultimement, offrir le meilleur service aux citoyens.
« Chaque municipalité veille au déploiement de ses pompiers. On va donc rencontrer tout le monde. On va rencontrer les municipalités, les chefs pompier et les maires. On va passer en revue tous les aspects comme le temps que ça prend pour se rendre sur un feu. On va vérifier tout le protocole d’entente et le déploiement dans chacune des municipalités pour s’assurer que la façon de fonctionner permet d’offrir le meilleur service aux citoyens », énumère M. Carle.
« Ça se pourrait qu’on fasse des changements, renchérit-il. Par exemple, si avant je faisais affaire avec deux municipalités, ça se peut que je fasse maintenant affaire avec trois municipalités lors d’un incendie. On va vérifier la disponibilité des pompiers aux alentours. S’il y a moins de pompiers qu’avant, ça se peut qu’on décide de faire affaire avec une caserne supplémentaire. »
Le processus de révision du Schéma de couverture de risques en sécurité incendie s’échelonnera sur toute l’année 2023, pour approbation auprès du ministère et application en 2024. M. Carle estime qu’il faudra environ 400 heures de travail pour compléter cette démarche.
Services spécialisés
Précisons en terminant que les services spécialisés, comme l’utilisation des pinces de désincarcération et l’intervention pour des accidents hors route, ne font pas partie du Schéma de couverture de risques. Ce sont des services qui sont offerts selon des ententes entre les municipalités.
« Chaque fois que les pinces sont demandées, il y a des frais qui sont facturés à la Municipalité. Au comité de sécurité incendie de la MRC de Maskinongé, on veille à ce que les ententes soient équitables pour mettre la sécurité du citoyen en premier et non le prix », indique M. Carle.
Sur le territoire, on retrouve des pinces de désincarcération à Maskinongé, Saint-Boniface et Saint-Alexis-des-Monts.