Au paradis des fleurs

Vous connaissez sans doute les hémérocalles, mais saviez-vous qu’il en existe des milliers de variétés? José W. Jaimes, propriétaire de Vivaces Nordiques à Saint-Léon-le-Grand, est plus que passionné par la culture de l’hémérocalle. De nationalité mexicaine, M. James s’intéresse à cette fleur depuis plus de 20 ans. C’est en 1993 qu’il décide alors d’ouvrir au grand public son jardin offrant plus de 800 variétés, faisant partie d’une collection de 1 200 cultivars.

Établit à Saint-Léon depuis 6 ans, José W. Jaimes est un amoureux de ses hémérocalles. «J’aime les fleurs et quand je suis arrivé au Canada, j’ai vu qu’il n’y avait pas beaucoup de plantations de fleurs. C’est en faisant des recherches et en fouillant dans la littérature que j’ai alors découvert que les hémérocalles étaient des fleurs magnifiques et qu’il y avait beaucoup de potentiel à faire cette culture.»

Au jardin Vivaces Nordiques, chaque fleur porte un nom et M. Jaimes travaille très fort à ce qu’il y ait toujours une amélioration au niveau de ses hémérocalles. «Nous faisons beaucoup de sélection génétique soit des croisements de fleurs afin d’améliorer notre produit. Plus ça va et plus on réussit à avoir de plus belles fleurs. S’il n’y a aucune évolution, ça ne vaut pas la peine de se lancer», déclare-t-il. Les cultivars d’hémérocalles sont diploïdes ou tétraploïdes selon les chromosomes formant leur bagage génétique. Par nature, les hémérocalles possèdent 11 paires de chromosomes (diploïdes), mais il a été possible de les doubler. Ceci a donné lieu à des cultivars tétraploïdes. Ce facteur fait accentuer certaines caractéristiques souhaitées.

M. Jaimes fait même venir des fleurs des États-Unis. À chaque année, il s’affaire à croiser des fleurs ici et là, pour toujours avoir ce qu’il y a de plus beau.

Une autre caractéristique à cette reine de jardin. Les hémérocalles sont une des fleurs les plus faciles à entretenir. José Jaimes les appelle «les fleurs des paresseux»!

En plus d’être magnifiques, elles sont aussi très bonnes à déguster. Les hémérocalles que l’on appelle «lys d’un jour» sont relativement récentes ici au Québec. Aux États-Unis, cette plante connaît depuis fort longtemps une popularité. Alors que l’on connaissait autrefois les hémérocalles qui croissaient souvent dans les fossés des routes, aujourd’hui plus d’horticulteurs que jamais cultivent cette plante. «Je trouve fantastiques ces fleurs et je suis en amour avec elles. Des gens viennent de partout au Canada pour les admirer. Il est clair que celui ou celles qui essaient la culture de l’hémérocalle l’adoptent à tout jamais», témoigne M. Jaimes.

Le jardin de José Jaimes est des plus magnifiques. Pendant la période de grande floraison, qui se termine vers le 19 août, les gens sont invités à venir s’en mettre plein les yeux.

www.vivacesnordiques.com